En ayant le sens de la litote, assister à une représentation de Zarena Zarelako, c’est l’assurance de vivre un moment aussi captivant que dynamique. Pascale Lascano, elle, a plutôt le sens de la formule quand on lui demande si ses spectacles revisitent la danse basque. « C’est plutôt la danse basque qui revisite les danseurs », répond-elle en revendiquant pour les huit créations en seize ans d’existence de l’association locale, une alchimie détonante de genre, de style ou de génération.
Après les 30 garçons de 17 à 55 ans de « Giz Arte », voici les 15 filles, à la fois danseuses, chanteuses ou musiciennes, conceptrices « d’Hiriz hari » (de fil en fil), la nouvelle création d’un groupe entièrement amateur. Tout en passion et en énergie, il a enrichi son registre en intégrant pour la première fois la musique vivante avec des instruments traditionnels basques, leur sonorité et musicalité.
Le 19 janvier à Aïcirits
Habitées par leur spectacle, ses actrices virevoltantes s’en sont donné à cœur joie devant un public vite embarqué par leur rythme effréné. Au fur et à mesure du spectacle, le fil relié de leurs émotions, amitiés et complicités est devenu de plus en plus visible. En les rejoignant à la fin du spectacle, Maider Cigaroa en a établi un autre, celui du talent… le leur et celui de ses potes d’Hiru Soinu, une autre pépite locale.
C’était juste avant que la toile d’araignée de leur enthousiasme ne relie tous les spectateurs présents, soucieux de prolonger le plaisir. Pour découvrir l’esprit bohème, dans tous ses états, du nouveau spectacle de Zarena Zarelako, il faudra attendre le 19 janvier à Aïcirits. À ne manquer sous aucun prétexte… mais les places vont être chères.