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Xiru, juste pour rêver

Egilea
Dominique Bayle-Siot
Komunikabidea
Le Journal du Pays Basque
Mota
Albistea
Data
2005/03/11

Une pelote, un simple mur, le jeu. Cette fois, Michel Etchecopar bâtisseur du festival avec ses amis a puisé à la source de l'essentiel pour donner corps à Xiru : « Il n'y a rien de plus futile... et de plus capital que le jeu » dans la vie de l'homme. Rien de plus beau et de plus artistique aussi quand l'oeil sait regarder et les sens percevoir l'art exprimé par les pelotaris en action. « Les meilleurs danseurs du festival sont les joueurs de pelote », lance Michel Etchecopar. Ce jeu ancestral au Pays Basque sera décliné sur tous les sons, évoqué avec la poésie des joueurs de verbe, les bertsulari Xabier Amuriza et Xabier Euzkitze.





Résidence. Michel Etchecopar a enregistré des kilomètres de bande pour déceler si le claquement de la pelote au jai alai accompagné des applaudissements des spectateurs était musique. La réponse de ce virtuose de la xirula (flûte traditionnelle à trois trous) est oui. Il ne lui restait plus qu'à convaincre son ami, enfant de Mauléon, Michel Iturria, qui a enflammé des années durant les canchas américaines, de danser sa passion.

En toute confidence, insiste Michel Etchecopar, ce ne fut pas difficile. Après le travail dans le chaudron d'une résidence d'artistes à laquelle a pris part le danseur-chorégraphe basque Mizel Théret, la chorégraphie (mise en décor par les plasticiens de l'atelier d'art Uztaro) est prête, « Pilotar(h)itza sera joué sous le toit de « l'Olympia » de Gotein.





OEuvres temporaires. Ce même « Olympia » entrera dans la danse de Burrunka (25 musiciens de gaita et percussions), secouera ses zygomatiques aux prouesses des Barbeaux truités, comédiens-musiciens du Languedoc. Xiru ne se cantonnera pas, sa poésie frappera à la porte de chacun en s'égayant à l'extérieur. Une création pyrotechnique musicale par-ci, une partie de botza lzea (jeu ancien de pelote) par-là. Ce n'est toujours pas fini, ici encore des jeux traditionnels avec Lucien Betbeder, et quelques-uns de ses amis larges d'épaules et épais du biceps (Jose Vicondoa, Andde Arbenoitz, Jean-Claude Apessetche), qui prouveront aux incrédules que le lever de botte de paille ou de charrette aussi est art.

« Histoire de laisser une petite trace », avance Michel Etchecopar, Matalaz, le livre-disque écrit par Angélique Fulin, sera présenté (tirage limité). Le spectacle ambulant Utrzabala II, en promenade dans le parc aménagé de Libarrenx, oscillera entre éphémère et durable. Des oeuvres temporaires seront créées. Mais une sculpture monumentale de José Le Piez, plasticien musicien, sera dévoilée au public, un tronc d'arbre de cinq mètres, un cèdre de l'Atlas remis debout pour toujours.

Beñat Achiary, membre de ce collectif d'artistes créateurs, se fait promoteur engagé du festival : « C'est splendide, vous allez vous régaler. » Comment résister à l'invite?

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