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Un pas en arrière pour décomplexer les danseurs

Le chorégraphe de Maritzuli mène travail comparatif dans une fresque historique

Komunikabidea
Le Journal du Pays Basque
Mota
Albistea
Data
2005/03/05

Le chorégraphe de la compagnie Maritzuli présentera demain, une nouvelle fois, son fameux spectacle en deux temps, Côté cour, côté jardin... Un genre de saut basque dans le passé, sur les pas des métissages, des enrichissements mutuels, et finalement une démarche qui tend à débusquer l’universel. Des danses de cour, lorsque Louis XIV crée l’académie de danse en recrutant des maîtres danseurs de tout son royaume, et donc des basques, qui, comme on sait, "sautent et chantent au pied des Pyrénées". Des danses de jardin lorsqu’elles reviennent, enrichies sur leur terroir.Avec cette terminologie que les gens du spectacle ont conservée, qui date justement de cette splendeur versaillaise, lorsque la scène était orientée côté cour ou côté jardin. Claude Iruretagoyena exploite au mieux l’intitulé de son spectacle. Pour le reste, il compte sur ces quarante danseuses et danseurs, et quelque 150 costumes des XVIe et XIXe siècles. Pas tant pour en mettre plein la vue du public mais plutôt remettre à leur place les danseurs basques."Ici, l’enseignement de la danse est volontaire, bénévole. Dès qu’on parle de structure professionnelle, il y a comme un complexe d’infériorité" note le chorégraphe de Maritzuli. Et puis, cette "peur de la méconnaissance de son sujet", comme lorsqu’il étonne en ressortant la Pamperruque, danse précieuse du XVIIIe siècle que l’on dansait à Bayonne et que la Révolution française a bien failli définitivement enterrer."C’est basque ça ?" questionne-t-on. C’est vrai que la Pamperruque se danse en habit de cour. De là à déconnecter cette danse du sens de la fête de cette époqueŠ ce serait nier les interconnections qui, au fil des siècles, ont enrichi les danses. "Le passé, c’est le futur en prévision" Claude Iruretagoyena en faisant sienne une devise croisée au hasard. Et si Maritzuli n’a pas "mission de se tourner vers le passé", son chorégraphe entend plutôt exercer un "travail de méthode comparative"."On sent mieux les sauts basques en regardant ailleurs" dit-il.Un travail qui promet de voir bientôt Maritzuli mêler ses pas basques dans du contemporain ou du hip hop.



Coté cour, côté jardin...

Dimanche 6 mars 17h, salle St-Jean. Anglet.Au profit de l’Ikastola Kimua.

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