Un corps qui s'engage

Dans cette pièce où il pose la question de sa propre identité religieuse et culturelle, ce n'est pas tant de trouver les réponses qui animent le chorégraphe que de partager où cette réflexion le mène. Commençant par le solo original, ce triptyque chorégraphique présente sous forme d'un road-movie une enquête sur les non dits familiaux, et se termine sur une nouvelle interprétation du solo par son père et sa fille.

Avec une véritable jubilation dans la recherche de création, les artistes de cette compagnie transforment et dépoussièrent les structures habituelles de la danse. A l'image de l'installation Faites un effort où ils proposent au spectateur de devenir à la fois objet et sujet de la création : munis d'un casque c'est en pédalant qu'il pourra voir un spectacle.

Ce qui est primordial sur la scène pour Pierre Johann Suc, c'est «l'implication physique mais pas forcément lié à une technique de danse. Autrement dit c'est de pouvoir se détacher du mouvement dansé et de retrouver une corporalité personnelle qui fait sens.»

Faites demi-tour dès que possible

De la compagnie Androphyne au Colisée à 21 heures.