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Suédois à l'accent français

Egilea
Olivier Bonnefon
Komunikabidea
Sud Ouest
Mota
Albistea
Data
2009/09/15

Les belles affiches se succèdent au Temps d'aimer, dans une Gare du Midi remplie chaque soir jusqu'aux cintres. Sur les scènes ouvertes, dans les salles, le public se mobilise, à la grande joie de Thierry Malandain, Jakes Abeberry, Yvonne Pochelu et toute l'équipe de Biarritz Culture. Ça devrait être le cas encore ce soir pour accueillir Angel Corella, la scintillante étoile de l'American Ballet Theatre (lire par ailleurs).

La prestation du Ballet Royal de Suède, dimanche soir, avait en tout cas quelque chose de magique. En particulier pour son directeur artistique, le Français Marc Ribaud, fier de présenter pour la première fois en France, « Radis noir », création inédite signée Mats Ek. L'un des trois ou quatre chorégraphes que l'on s'arrache actuellement partout dans le monde.

Il y a encore trois ans, Marc Ribaud dirigeait le Ballet Opéra de Nice, dont il avait pris les rênes à 32 ans à peine. À 43 ans, l'ancien soliste et étoile de Bonn, Bâle, Düsseldorf qui avait été à deux doigts de rejoindre la troupe de Thierry Malandain à la fin des années 90, savourait sa revanche.

Une formule 1

« C'est vrai que j'ai quitté Nice en 2006, contraint et forcé, suite à une réorientation dramatique de la politique culturelle de la ville et des moyens alloués à l'Opéra. J'étais venu déjà au Temps d'aimer en 2005. Mais en prenant la direction artistique du Ballet Royal de Suède, je suis passé de la formule 2 à la formule 1. »

Comprenant 70 danseurs et danseuses de 15 nationalités différentes, donnant 80 spectacles par saison, ce ballet créé en 1773 par le roi Gustav III a toujours eu un peu l'accent français.

Ce soir, le Ballet Royal de Suède se produit devant le roi et la reine de Suède. Mercredi, nouvelle représentation. Samedi, c'est la reprise du « Lac des cygnes » pour la nouvelle saison. « C'est une grosse machine », reconnaît Marc Ribaud. « Nous sommes fiers de participer au Temps d'aimer. Un festival qui correspond à l'éclectisme que nous défendons, avec un répertoire qui mêle les grands classiques et le contemporain. Comme en témoigne « Radis Noir », une création jamais vue encore en dehors de la Suède. Et puis c'est aussi un échange. Thierry Malandain doit venir en avril 2010 à Stockholm avec sa troupe présenter son « Boléro ». Ballet Biarritz est comme le Temps d'aimer, un phare de la danse dans le monde.


Les danseurs suédois ont présenté aussi une oeuvre inédite de Christian Spuck. (photo patrick bernière)

 


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