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Séduction avec Ballet Biarritz
Danse. « Don Juan » et « Carmen » dimanche et lundi
Avant d'entamer une année 2009 riche en tournées (Suisse, Belgique, Espagne, Liban, Chypre, Israël, Argentine, Brésil, Mexique...), et tout juste de retour de Marseille, Ballet Biarritz passe Noël sur ses terres, à la Gare du Midi. Laquelle sera encore remplie jusqu'aux cintres à l'occasion de ces deux représentations inédites, demain dimanche 21 et lundi 22.
« Carmen » nouvelle version
Pourquoi « Carmen » ? C'est simple, salué par le public et la critique, « Carmen » fut le ballet qui décida de la nomination de Thierry Malandain à la tête du CCN de Biarritz. Ce ballet a été créé le 6 juin 1996 à l'Opéra de Saint-Etienne pour la compagnie Temps Présent, dirigée à l'époque par Malandain. Douze ans plus tard, le chorégraphe au sommet de son art propose donc un ballet revu et corrigé en 2008 pour ses danseurs de Ballet Biarritz.
C'était aussi une façon, pour Malandain, de marquer le coup. Car ce cap des dix ans est une date importante dans la carrière du chorégraphe, sollicité de toutes parts, qui multiplie les collaborations extérieures, en France (Opéra de Paris, de Bordeaux) et à l'étranger (Russie, Scandinavie). C'est une façon de dire que Ballet Biarritz et la ville - plus fort soutien du CCN - peuvent compter sur lui. Plus que jamais. Le maire, Didier Borotra ne s'y est pas trompé puisqu'il a « poussé » Malandain à revenir à la tête du festival le Temps d'aimer.
Sur une musique de Franz Schubert (le quatuor « La Jeune fille et la Mort », dans l'arrangement qu'en réalisa Gustav Mahler pour orchestre à cordes), Malandain revient donc à ses premiers amours et à « Carmen ». « Son destin, explique-t-il, bien qu'il ne trouve pas son origine dans la mythologie, n'en est pas moins intemporel [...]. Dotée d'une nature farouchement indépendante et irrévérencieuse, Carmen se précipite, à l'image des héroïnes de la tragédie classique, vers une issue qu'elle sait fatale. On la charge de toutes les sensualités, de toutes les aspirations, elle est pour moi celle qui cherche l'amour, sans concession. »
La reprise de cette oeuvre emblématique de Malandain sera associée au « Don Juan », créé la Gare du Midi en 2006. Une soirée où l'intrépide héroïne de Mérimée et l'éternel séducteur tenteront de concilier amour et liberté sur des musiques inattendues de Schubert et Gluck.
« Don Juan »/« Carmen » à la Gare du Midi de Biarritz dimanche 21 décembre à 17 heures (complet) et lundi 22 décembre à 20 h 30.
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