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Sainte-Engrâce va vivre au rythme des mascarades
La dernière mascarade organisée par les habitants de Sainte-Engrâce remonte à 1994. A l'époque déjà, les rumeurs étaient allées bon train sur l'avenir de la mascarade dans le village. Cette fois, Laurent Chuburu, président de l'association Santazi en est sûr : «Ce sera la dernière pastorale du village !» Comme l'an dernier lors de la mascarade organisée par les jeunes de Larrau, cette année, la pénurie de jeunes bascophones et le changement des mentalités ont eu pour conséquence une augmentation des rôles tenus par les femmes.
Une organisation rodée
Dans chaque village, les mascarades commencent dès le matin (à 10 heures) avec les «barricades» installées dans le village et se poursuivent dans l'après-midi (à 16 heures) avec la représentation principale sur la place.
Après la représentation de ce dimanche 6 février à Sainte-Engrâce, la mascarade sera jouée, jusqu'au 15 mai prochain, dans 15 villages souletins : le 13 février, à Alçay ; le 27 février, à Roquiague ; le 6 mars, à Tardets ; le 12 mars, à Idaux ; le 13 mars, à Licq ; le 20 mars, à Trois-Villes ; le 27 mars, à Ordiarp ; le 3 avril, à Alos ; le 10 avril, à Hoquy ; le 17 avril, à Aussurucq ; le 24 avril, à Barcus ; le 1er mai, à Larrau ; le 8 mai, à Camou-Cihigue et le 15 mai de nouveau à Sainte-Engrâce.
Enfin, sur le modèle des jeunes de Larrau qui avaient exporté l'an dernier la mascarade dans les rues d'Iruñea, cette année, les jeunes de Sainte-Engrâce ont programmé une mascarade en Gipuzkoa.
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