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Pour un autre regard sur la mascarade souletine à Tardets-Sorholus
Sous l’impulsion et avec Eñaut Etxamendi, une table ronde se tiendra donc le samedi 2 mars, autour de Jean-Mixel Bedaxagar, Claude et Jon Iruretagoyena, et Junes Casenave. “Junes Casenave abordera les origines de la mascarade, mais aussi les maskak et aldabaka, spécifiques à la Haute-Soule”, étoffe Pascale de Gilbert, cheville ouvrière du projet. “C’est une première amorce de réappropriation de la culture souletine, qui a trait à la mascarade dans le temps, au passé et au présent. Pour les prochaines années, nous thématiserons davantage”, ajoute la représentante d’Algareki, assurant qu’“il y a des choses à réveiller, à mettre en lumière”.
Une exposition au pied levé
Les murs de la salle Etxahun feront miroir à la table ronde grâce à une exposition de photographies. Une exposition montée “au pied levé” par Algareki, riche de son réseau d’artistes, en vue d’étoffer la table ronde et d’initier une dynamique culturelle autour des représentations de la mascarade. Ils seront quatre artistes à proposer leur vision propre de cette tradition souletine, à savoir Éliane Heguiaphal, Beñat Laborde, Daniel Velez et Patxi Laskarai. Parmi les trésors recelés par Daniel Velez, des photographies des années 1970, ou encore d’un spectacle donné autour de la mascarade et mis en scène par Claude Iruretagoiena. Pour boucler la boucle… “Patxi Laskarai offre une approche plus contemporaine”, ajoute Pascale de Gilbert. “Des personnages noirs, un fond rouge… Il épure l’image à la rendre minimaliste, voir monochrome.”
Le vernissage de l’exposition, à 18 h 30, précédera la table ronde qui se tiendra de 15 heures à 18 heures à la salle Etxahun de Tardets. En attendant la mascarade, le 3 mars à partir de 10 heures.
Et pendant ce temps-là, à Algareki
P. de Gilbert, administratrice de l’association Algareki, l’assure : “Nous restons une année de plus à Menditte.” En effet, hormis une subvention de l’Institut culturel basque, l’association hébergée dans l’ancien presbytère de Menditte jouit d’un statut précaire, l’empêchant d’envisager des projets sur le long terme. “Nous ne baissons jamais les bras et imaginons des projets à coût moindre, mais il y a un minimum.” Mais alors que la commune demandait dans un premier temps un loyer mensuel de 300 euros, elle accorde finalement une année supplémentaire à titre gracieux. Algareki s’attelle d’ores et déjà à une exposition de Letamendi, à venir dès le 4 mai. En outre, un site Internet en préparation devrait être mis en ligne courant avril, pour une visibilité maximale des artistes et musiciens, “le but étant de donner à voyager et à les faire connaître”.
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