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Pas de basque

Spectacle de Argia de Saint-Sébastien, invité de l'ikastola d'Ossès. Cinquante-cinq danseurs et six musiciens

Komunikabidea
Sud Ouest
Tokia
Irissarry
Mota
Albistea
Data
2004/03/18

Antonio Urbeltz a coutume d'expliquer que « l'expression "pas de basque", certainement la plus emblématique dans le lexique du ballet, rend justice dans son universalité à la qualité de la danse tradtionnelle basque. Avec ce travail, ajoute-t-il, nous présentons un spectacle né de la danse tarditionnelle, dans lequel on recherche la qualité du geste, l'élégance et la force dans le pas, le saut, l'arabesque ou dans la simple démarche, le tout sous le charme d'une interprétation instrumentale qui permet de rêver éveillés... »





Symboles en mouvement. Chacune des danses, qu'elles appartiennent à la série « Destin » ou « Défi », a un sens. Chacune d'elle représente un ou plusieurs symboles en mouvement. Zinta dantza par exemple (la danse des rubans) figure une danse du défi. Elle s'articule autour d'un poteau central, l'arbre de la vie, auquel sont fixés des rubans de couleurs différentes. Chaque danseur tient un ruban, tourne autour de l'arbre de vie dans un sens puis en sens contraire. A la fin, les danseurs se retrouvent dans leurs positions initiales. Ils lâchent le ruban après avoir évoqué la naissance, le zenith et le crépuscule de chacun. Autrefois, en Guipuzcoa, au sommet du poteau figurait une « cage » abritant un couple de pigeons. Lâchés au final ils symbolisaient l'âme entreprenant son dernier voyage vers le ciel.

Autre exemple, le fameux Zamalzain de la mascarade souletine. Il ressemble à un cheval mais n'en n'est pas un. Ce masque équin cache en fait le visage d'une calamité vieille comme le monde, la sauterelle, insecte surnommé « cheval de guerre » dans l'Ancien Testament...

Voilà donc un aperçu de tout ce qu'Antonio Urbeltz veut expliquer grâce à son « Pas de basque », à l'invitation de l'ikastola d'Ossès (90 élèves), sous l'égide de la Fédération de danses EDB au terme d'une convention passée avec l'Institut culturel basque. Cinquante-cinq danseurs, six musiciens.

Dimanche 21 mars, 15 h 30, salle Airoski. Entrée 10 euros. Gratuit jusqu'à 12 ans. Billets en vente : Offices de tourisme de Saint-Palais, Saint-Jean-Pied-de-Port, Cambo et Hasparren; bar Zinka de Mauléon, Mattin Megadenda à Bayonne, boulangerie-pâtisserie Minondo d'Irissarry

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