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Nathalie danse aussi sur la gauche de Belza

Nathalie Verspecht, danseuse à Ballet Biarritz, est une passionnée de la Côte des Basques

Egilea
Olivier Bonnefon
Komunikabidea
Sud Ouest
Mota
Erreportajea
Data
2009/07/23

« J'aime cet endroit. À l'automne et en hiver, il y règne une ambiance quasi familiale », raconte la danseuse de Ballet Biarritz. Assise en tailleur le long du muret qui sépare la route, des enrochements, elle caresse négligemment sa planche, un mini malibu.

« Le ballet est une expérience d'équipe. Quand je fais du surf, je suis seule. La vague c'est l'inconnu. Il faut être à l'écoute. Dans ces instants, je me ressource. Mais je ne surfe jamais avant un ballet. Ni lors de la reprise du travail, comme en ce moment . »

Un bon choix

Il y a dans le murmure de l'océan, comme un chant d'amour pour Nathalie Verspecht, qui confesse être passionnée par l'élément liquide .

« Petite, j'aurais pu m'orienter aussi bien vers la natation que la danse. J'étais douée pour le tennis aussi », raconte cette sportive accomplie.

À 8-9 ans, le destin de la jeune Bruxelloise était tracé. Elle intègre l'École royale de ballet d'Anvers. L'académie de danse la plus réputée de Belgique. « J'étais une petite fille qui aimait bouger, danser. J'avais l'oreille musicale. Il me fallait me plier à la discipline. Certains n'ont pas tenu. Nous étions trente au départ, trois à l'arrivée ».

En 1997, Thierry Malandain, alors à Saint-Etienne, repère la belle quarteronne. Du sang chinois et flamand coule en effet dans ses veines. « Un sacré mélange », s'amuse Nathalie Verspecht.

Elle ne regrette pas son choix. « Thierry est quelqu'un de vrai, de très talentueux. Il nous a emmenés loin. Avec lui, on a fait le tour du monde. Dans sa troupe, tu es pris d'abord pour ta personnalité. Et il y a, à Ballet Biarritz, de très belles personnalités ».

Nathalie Verspecht se souvient avec émotion du déménagement pour Biarritz, du voyage en camion à travers la France, de la découverte éblouie de cette ville où plane encore le souvenir de grands de la danse, le marquis de Cuevas, Jean Cocteau. Comme les autres danseurs, elle travaille six jours sur sept, de 10 heures du matin à 18 heures. « Je me donne encore trois ans. Il faut que la danse reste jolie, que le corps tienne ». Après, elle aura tout le temps de taquiner les vagues.

Nathalie Verspecht, son malibu et son spot favori, quand la danse lui en laisse le temps.( photo O. B.)
Nathalie Verspecht, son malibu et son spot favori, quand la danse lui en laisse le temps.( photo O. B.)

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