Mascarade : Les Barkoxtar prêts à la défense de leur village

Il n'existe pas d'hiver souletin sans mascarade et cette année, c'est le village de Barcus qui a organisé cet événement tant attendu en Soule et au-delà. Pour les non-initiés, rappelons que la trame principale de la mascarade souletine consiste en une lutte symbolique entre villages, suivie de la célébration du triomphe de l'un d'entre eux.

Après une répétition générale dimanche dernier, les jeunes barkoxtar sont prêts à jouer la mascarade dans leur propre village, avant de la représenter dans d'autres villages souletins.

La mascarade, c'est aussi l'occasion pour les danseurs du village de montrer au public le résultat d'un entraînement régulier et de longue haleine depuis plusieurs années au sein de l'école de danse. Leurs prouesses sont d'ailleurs toujours très attendues par les spectateurs, venus chaque année nombreux de toutes les provinces du Pays Basque.

Quelques nouveautés...

En plus des personnages traditionnels de la mascarade dont le plus célèbre est Pitxu, et vu le nombre important d'acteurs, les jeunes barkoxtar ont décidé d'introduire quelques nouveautés. Il y aura ainsi des groupes féminins dans des rôles habituellement réservés aux hommes comme chez les bohémiens mais aussi Hartza, l'ours, figure du carnaval basque.

Pour ce qui est du contenu, en revanche, pas de grand changement : «On a repris les textes des mascarades précédentes et on les a adaptés», explique Arño Lechardoy.

Il y aura deux représentations à Barcus : la première ce dimanche 11 janvier et la dernière en avril. Entre-temps, une dizaine de villages souletins auront l'honneur d'accueillir la mascarade : Esquiule le 18 janvier, Espès le 25 janvier ou encore Ordiarp le 1er février. Suivront Tardets, Musculdy, Aussurucq, Licq, Mauléon, Larrau et Idaux-Mendy.