Margaux Coucharrière l'ambitieuse danseuse

«Je ne fume pas, je bois très peu et quand j'ai du temps je fais de la natation, du tennis, de la muscu… » Il semblerait que ce soit la clé du mystère Margaux Coucharrière, une jeune fille à qui tout réussit : avancer coûte que coûte et mettre toutes les chances de son côté car, dit-elle, « même si je suis consciente de la chance que j'ai, on ne réussit jamais sans travail ». Sans oublier le soutien inconditionnel que sa mère lui porte et l'amour que Margaux lui rend.

Ardennaise de 21 ans, la jolie blonde à la poigne fine et franche enfile son premier tutu à 5 ans. Quatre ans plus tard, désirant changer d'air, elle atterrit avec sa maman à Biarritz. C'est ici, dans cette « maison dorée », qu'elle chaussera ses pointes à 10 ans.

Déjà, elle se passionne pour la danse classique qu'elle pratique au conservatoire de Bayonne puis à Gillet-Lipzsyc avec le piano jusqu'à son adolescence. À cet âge, sa faim grandit et elle y ajoute hip-hop, jazz et contemporain. « Cela m'a permis d'enrichir ma danse, d'être plus complète. »

En effet, il s'agit bel et bien d'être complet pour remporter le premier prix des rencontres universitaires de l'UPPA danse, obtenir un Bac S mention très bien, gagner une bourse pour le Centre de formation professionnelle Epsedanse de Montpellier avec Rudy Bryans, passer un DUT d'information et communication à Bordeaux et être acceptée au sein du célèbre CCN d'Aix-en-Provence, le Ballet Preljocaj.

Projets sur projets, elle ne lâche rien : « ma carrière passe avant tout. Je suis une fille ambitieuse. Je ne veux pas avoir de regret. Je n'ai pas peur de tomber, je me relèverai et j'avancerai ! » Ambitieuse, elle l'est. Et son charme, ses grands yeux bleus et son sourire ravageur ont déjà leur prince charmant. Cela ne pouvait durer. Tout lui réussit !

Margaux Coucharrière souple dans sa profession et une sprinteuse dans la vie. photo Patrick bernière