Lorsque pelote, poésie, danse et musique ne font plus qu’un

En harmonie avec ce souhait, Pilotarhitza met en scène Mizel Théret, danseur-chorégraphe basque qui chemine depuis quelque temps sur les voies de la création, mais aussi des musiciens tels que Mixel Etxekopar, xirulari souletin à l’origine de l’idée de ce spectacle, Jean-Christian Irigoyen, accordéoniste de Gamarthe ou encore Pierre Thibaud, percussionniste gascon. A leurs côtés, Pierre Vissler, qui a enregistré des sons liés au monde la pelote et qui les utilise en direct ainsi que des bertsulari qui improvisent et font rebondir les mots à l’image du pilotari et de sa pelote. Ils interviendront au cours du spectacle pour faire le lien, souvent fragile aujourd’hui, entre pelote et langue basque.

Mais Pilotarhitza ne peut bien évidemment se passer de pilotari, et c’est Michel Iturria, joueur de Mauléon, ex-professionnel sur les jai-alai des Etats-Unis, qui assumera ce rôle.

Aux travers de tous ces interprètes, c’est un hommage à la culture basque ouverte sur le monde que rendra Henbentik samedi. Le mouvement du joueur de pelote peut-il devenir danse ? L’écho du rebond de la pelote peut-il devenir musique ? Après la prestation des interprètes, les réponses à ces questions risquent de s’imposer naturellement à l’esprit des spectateurs.