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Les publicitaires misent sur la danse pour tonifier l'image des marques
Ces deux campagnes d'affichage sont les symptômes de l'engouement actuel de la publicité pour la danse. Depuis octobre, sur les murs comme sur les écrans de télévision et d'Internet, les annonceurs parient sur la chorégraphie pour secouer l'image d'entreprises les plus diverses.
Les Galeries Lafayette ont remporté un beau succès grâce à la danseuse hip-hop Mia Frye, photographiée par Jean-Paul Goude. Dans des spots télévisés, le Crédit agricole fait faire des pirouettes à son banquier afin de montrer que la marque est «dans le coup». L'assureur MAAF (Mutuelle d'assurance des artisans de France) a fait un clip comédie musicale que les Français ont élu meilleure publicité en 2005. Ce film, inspiré par «Palace», de Jean-Michel Ribes, revient à la télévision pour fêter la nouvelle année.
"ÇA MARCHE"
Durant les années 1990, la danse fut pourtant très peu exploitée. «La publicité a oublié depuis dix ans la notion de spectacle, explique Olivier Aubert, publicitaire à l'agence Aubert Storch Associés Partenaires. À force de tirer la gueule comme dans la mode, elle a rendu les gens publiphobes. Il est grand temps de réenchanter le quotidien en retrouvant le message vivant, spontané, de la danse.»
Cela fait dix ans qu'Olivier Aubert utilise ce motif dansé. C'est lui qui a conçu les campagnes pour les Galeries Lafayette, la MAAF et Sodeb'O (pizzas, sandwiches...). «Je parie dessus et ça marche à chaque fois», dit-il.
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