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Les femmes masquées

Elles sont cinq à concevoir le carnaval traditionnel, entourées de nombreux bras pour les préparatifs. Aujourd'hui pour la fête de l'ours, une semaine avant le jour J

Egilea
Pauline Pierri
Komunikabidea
Sud Ouest
Tokia
Donibane
Mota
Albistea
Data
2010/01/30

« Nous organisons les festivités sur la base traditionnelle du carnaval labourdin, avec la sortie de l'ours aujourd'hui, et la semaine suivante la nuit des sorcières, que nous sommes pratiquement les seules à maintenir. Le défilé est conduit par les joaldun. Mais en proposant des déguisements autour du principe ''le ridicule ne tue pas'', nous ouvrons largement les portes à l'imagination et à tout le monde. Il n'est pas nécessaire d'être bascophone pour s'y amuser. » Deux jeunes filles de 17 ans vont rallier le groupe : « On est attentives à assurer la relève. Ça se fait par cooptation, entre copines ou entre soeurs... »

Les liens personnels servent aussi à déterminer l'auteur de l'affiche. Cette année, c'est Anna Toth. Elle a choisi une sorcière, et les couleurs rouge et noir, qui sont justement celles de Saint-Jean-de-Luz.

Tradition et modernité

Si Maider, Pantxika, Maialen, Katixa et Maritxu sont ravies de voir le public toujours plus nombreux chaque année, elles appellent à davantage de participation active : « carnaval, c'est la fête de tout le monde. C'est le jour de tous les possibles. Un masque, et sous le couvert de l'anonymat, chacun peut se lâcher », expliquent les organisatrices. La journée du vendredi reste dans la pure tradition, avec San Pantzar et les Sorgin. Mais le samedi, la transgression des règles, le fondement même de carnaval, ne connaît pas de limite.

Elles consacrent l'automne aux préparatifs : une fois tous les quinze jours en octobre, puis chaque semaine en novembre. Décembre et janvier voient le rythme s'intensifier. C'est là que s'affine le procès de San Pantzar, et le personnage lui-même, adapté aux procès qui vont lui être faits. « On écoute beaucoup les gens pour traduire leur ressenti par rapport aux décisions prises dans l'année. Il prend tout pour lui. On n'y va pas de main morte parce qu'il est important de ne pas pratiquer la langue de bois. »

Pour marquer son bel anniversaire, Donibane Ziburuko Ihauteriak a a souhaité une présence importante de joaldun : à ceux d'Hasparren se joindront ceux d'Araba. Ces derniers seront une vingtaine, avec en renfort une quinzaine de momotxoro, des musiciens et des accompagnateurs. soit une soixantaine de fêtards venus de Biscaye qui réveilleront la terre avec leurs cloches.

Cachées derrière leur masque pour fomenter les festivités en toute discrétion. (photo DR)
Cachées derrière leur masque pour fomenter les festivités en toute discrétion. (photo DR)

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