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Les étoiles au firmament pendant que d’autres apprennent les rudiments de la danse

Komunikabidea
Le Journal du Pays Basque
Mota
Albistea
Data
2011/10/28
Lotura
Le Journal du Pays Basque

Figuration pour étoile

Et voilà ceux que l’on présente comme les apprentis danseurs aux côtés des étoiles. Si l’on s’approche légèrement, on se rend rapidement compte que parmi eux figurent d’anciens danseurs du ballet Malandain, des artistes, des danseurs plutôt tournés sur la danse traditionnelle ou bien des hommes qui n’ont réellement aucune formation en danse classique.

Et les voila dans le studio Malandain. Hier, lors d’une répétition, l’étoile Marie-Agnès Gillot les rejoint et tout de suite l’attention est là. Pour beaucoup d’entre eux, connaisseurs de l’univers de la danse, ce moment restera intense. Marie-Agnès Gillot se met à danser et l’on comprend le sens du mot “étoile”.

Trois d’entre eux ont répondu à nos questions entre deux répétitions. Patxi, résidant à Biarritz, n’a aucune formation de danseur. Lui, il serait plutôt rugbyman. Son amie, par contre, est danseuse, mais ne rentrant pas dans le critère de sélection principal, à savoir être un homme, elle a inscrit Patxi pour participer à l’expérience. “Finalement, je me suis dit pourquoi pas, ça me permettra de connaître cet univers qui lui est familier”, raconte Patxi. “C’est difficile, il faut suivre le rythme, il faut aussi être sérieux. Ce dont j’ai un peu peur, c’est de me retrouver sur scène devant tant de gens. Après, la pression de la présence des étoiles, je ne la ressens pas trop, même si ma copine m’a dit ce que ça représentait pour la danse”.

Aux côtés de Patxi, Iban, originaire de Gabat, qui s’est lui aussi porté volontaire. Pratiquant la danse basque, Iban avoue ne pas connaître grand-chose de ce monde de la danse professionnelle. “J’avais envie d’avoir un petit aperçu de ce qui se passe en coulisses, comment se met en place une représentation de cette importance”.

Retrouvailles ?

Parmi les recrutés, il y a aussi les danseurs. Anciens danseurs plus précisément. C’est le cas de Thibault, ex-danseur du ballet Malandain, informé de la venue de l’Opéra Garnier par le chorégraphe Thierry Malandain. Pour lui, cette expérience est surtout un grand clin d’œil : il y a 15 ans de cela, il entrait lui aussi à l’école de l’Opéra Garnier et étudiait la danse classique avec ceux qui sont maintenant des étoiles. “C’est amusant de se retrouver sur scène avec eux. J’ai arrêté la danse il y a deux ans et c’était une bonne occasion de remonter sur scène. Ça n’arrive qu’une fois, une telle chance”. Thibault ne garde pas uniquement des bons souvenirs de son passage à l’Opéra, et, malgré ce que les étoiles en disent, “c’est une discipline de fer, insupportable. La planète Opéra est très particulière, on y entre à huit ans on en sort à 40. C’est l’horreur. Même si c’est une étape de ma vie dont je suis très fier, cette façon de faire ne me convenait pas”.

Finalement, tous trois s’accordent à dire que, samedi soir, “il s’agira de ne pas oublier notre rôle de figurant pour devenir spectateur. La problématique, c’est que nous n’avons pas grand-chose à faire, mais si on se plante à nos deux moments clés, dans la salle on ne verra que ça”. Et pour être dans la salle, justement, il faudra débourser la modique somme de 50 euros. “C’est cher, mais en même temps, l’Opéra Garnier n’est pas là pour rendre la culture accessible à tout le monde. Eux ne s’intéressent pas vraiment à la sensibilisation. C’est plutôt la mission du ministère de la Culture”. On l’aura compris, toucher les étoiles à vraiment un prix.

 

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