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Les danseurs préparent déjà leur reconversion

Ballet Biarritz. Pour préparer leur carrière après la scène, les artistes chorégraphiques de Thierry Malandain bénéficient de 200 heures de cours par an avec le Conservatoire

Egilea
Olivier Bonnefon
Komunikabidea
Sud Ouest
Tokia
Biarritz
Mota
Albistea
Data
2010/02/10

Pour leur simplifier ce passage, réussir leur seconde vie, le Centre de formation des enseignants en danse et en musique (Cefedem) de Bordeaux et le Conservatoire intercommunal Maurice-Ravel, ont mis au point un partenariat depuis quelques années.

« Chaque année, le Cefedem se délocalise à Biarritz. Sur la base du volontariat, les artistes chorégraphiques de Ballet Biarritz suivent au total 200 heures de cours par an réparties selon un calendrier très précis, entre les tournées, les spectacles, les préparations. Sur ces 200 heures, 60 sont assurées par les professeurs du Conservatoire », explique son directeur, Arnaud Peruta.

Danse et architecture

Élizabeth Lecussant, professeur de danse au Conservatoire veille sur la coordination. « Quelques danseurs suivent désormais un double cursus. Une danseuse de Thierry Malandain a ainsi fait parallèlement des études d'architecture. Un cas assez rare. »

« Mais quand on arrête la scène vers 40 ans, il faut quand même penser à une nouvelle carrière. Les danseurs ne sont pas des militaires qui ont une retraite tout de suite. L'enseignement offre d'intéressants débouchés. »

Mais devenir professeur ça se prépare. « À la différence des musiciens professionnels, les danseurs de haut niveau et les étoiles ont l'habitude d'avoir toujours quelqu'un qui encadre leur travail. Cet état permanent d'apprentissage est un atout au moment d'apprendre la pédagogie. » Sur les 200 heures de cours par an, ces élèves de haut niveau ont 40 heures en classe d'application pour leur formation pratique, au contact des élèves.

« En dix ans, l'analyse fonctionnelle du mouvement en danse a beaucoup progressé. On sait par exemple qu'un enfant n'aura son plein équilibre qu'à l'âge de 8 ans. À travers les cours, les futurs enseignants apprennent donc à s'adapter aux enfants, à transmettre leur art. Savoir ce que l'on peut demander à un enfant, selon son âge et ses capacités physiques est une clef essentielle. Sinon on peut le décourager. »

« Ils apprennent vite »

Les artistes chorégraphiques de Thierry Malandain sont en général des élèves qui « apprennent vite », note encore Élizabeth Lecussant.

Au sein des cours du Cefedem, l'intervention d'un médecin sur les pathologies de la danse est un aspect également très apprécié. D'autant que la danse très physique de Thierry Malandain sollicite beaucoup les corps.

Au sein du Conservatoire aujourd'hui, plusieurs professeurs sont passés par le centre chorégraphique national de Ballet Biarritz, à l'image de Valérie Hironnait et Angelito Lozanno.

« Nous avons une très belle structure à Biarritz », se félicite de son côté le directeur Arnaud Peruta.

« Après avoir été longtemps installés dans l'ex-hôtel particulier qui abrite désormais l'école supérieure d'art, nous avons intégré en 2006 le bâtiment actuel, superbe et fonctionnel avec ses trois grands studios. 350 élèves y suivent des cours, près de 200 sont des danseurs. Et nous avons des horaires aménagés danse et musique avec l'école Jules-Ferry voisine du CE1 au CM2. »

Fabio Lopes, danseur de Ballet Biarritz en application avec de futurs petits rats.( photo bertrand lapègue)
Fabio Lopes, danseur de Ballet Biarritz en application avec de futurs petits rats.( photo bertrand lapègue)

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