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Les créateurs hollandais sous les feux de la rampe du Temps d’aimer de Biarritz
Avec quatre compagnies, la création hollandaise sera donc l’invitée d’honneur de cette édition, invitée qui ouvrira le bal le samedi 7 septembre par la présentation de son Ballet national. Le Dutch National Ballet rendra hommage à celui qui est aujourd’hui considéré comme l’un des plus grands chorégraphes des Pays-Bas, Hans Van Manem, qui fête cette année ses 80 ans. Quatre-vingts années consacrées à la vulgarisation de la danse contemporaine, en tant que fusion entre danse classique, moderne et autres mouvements techniques, qui lui ont valu d’entrer dans le répertoire d’une quarantaine de ballets à travers le monde.
Renouvellement du genre
Dans un autre genre, mais toujours hollandais, le jeune chorégraphe Joost Vrouenraets, qui combine une technique fine de la danse classique et de l’art martial kendo, proposera une création sur l’identité pour quatre danseurs. Ses premiers faits commis chez Maurice Béjart, Joost Vrouenraets s’est rapidement construit un succès international et montera Le Sacre du printemps en 2013 à Dallas. Proposer de véritables découvertes, c’est le cheval de bataille du Temps d’aimer. A côté de cela, le festival ne peut se passer de grandes figures internationales de la danse et a donc invité la Batsheva Dance Company d’Israël.
“Ça fait je ne sais pas combien de temps qu’on lui court après”, se réjouit Eloixa Ospital. C’est maintenant chose faite, l’une des plus grandes compagnies israéliennes sera elle aussi de la partie. La Batsheva, et son chorégraphe Ohad Naharin, est considérée comme une compagnie d’excellence. Elle sert notamment de “pépinière” pour les générations futures de danseurs et de chorégraphes. Parmi eux, celui qui dirige maintenant cette troupe depuis 1990 avec Sharon Eyal (autre chorégraphe israélienne de talent qui était, elle, invitée à Biarritz l’année dernière), Ohad Naharin marque le renouvellement du ballet avec ses onze danseurs.
Celui qui “croit profondément que ce qui est conventionnellement considéré comme élégant et symétrique peut être, en réalité, raide et ennuyeux” est le fondateur d’un nouveau langage, le “gaga”, qui met l’accent sur l’exploration de la sensation et de la disponibilité pour le mouvement. Une méthode de formation primaire pour tous les danseurs de Batsheva, qui séduit de plus en plus de personnes à travers le monde.
Quatre femmes, quatre personnalités
Le hasard de la programmation fait ressortir quatre fortes personnalités de danseuses-chorégraphes, qui ont notamment pour point commun de travailler sur les mots. Il s’agit de la Sénégalaise Germaine Acogny, d’Anne-Marie Poras, de l’étonnante Andrea Sitter, qui fut violoniste, comédienne, poète, performeuse et chorégraphe allemande après avoir entamé sa “carrière” à cinq ans en tant que danseuse, et enfin de la seule chorégraphe basque représentée lors de cette édition, Pantxika Telleria. Une première pour la chorégraphe de la compagnie EliralE qui, avec sa nouvelle création, H, fait le pari de remonter sur les planches pour y danser. Ou comment donner une autre ampleur à la création locale à travers le Temps d’aimer.
Compagnies invitées
Laboratoire de recherche chorégraphique sans frontières : (Biarritz) Avec Dans la lumière de la lune.
Dutch National Ballet : (Pays-Bas) Avec quatre pièces, Grosse Fuge, Without Words, Solo et Frank Bridge Variations.
Luc Petton et Cie : (France) Avec Swan, création pour danseurs et cygnes.
Batsheva Dance Company : (Israël) Avec Hora.
Compagnie Ando, Amala Dianor et Daniel Linehan : (Etats-Unis et France) Avec trois créations respectives, Concursus, Crossroads et Being Together Without Any Choice, issus du concours (Re)connaissance.
Compagnie Gilschamber : (Bretagne) Avec Liebe Liberté.
Compagnie Julien Lestel : (France) Avec Les Ames frères.
Gotra-Joost Vrouenraets : (Pays-Bas) Avec Locked-in.
Compagnie Anne-Marie Porras : (France) Avec Nadir.
Centre chorégraphique national de Nantes - Brumachon et Lamarche : Création spéciale pour le festival par les deux danseurs, nommée D’Indicibles Violences.
Compagnie Die Donau : Création La Cinquième Position, une chronique dansée par Andrea Sitter.
Compagnie Nayika-Rukmini Chatterjee : (Inde) Avec Questionings, rencontre entre la danse classique indienne et le black métal.
Compagnie Jant-Bi-Germaine Acogny : (Sénégal) Avec Songook Yaakaar, affronter l’espoir.
Centre chorégraphique national de Caen-Basse Normandie : Avec Just To Dance.
Korzo Theater : (Pays-Bas) Avec trois créations, celle d’Ivan Perez Kick the Bicket, celle d’Amos Ben Tal The New Work et celle de Jérôme Meyer et Isabelle Chaffaud Imagine.
Introdans : (Pays-Bas) Avec quatre pièces, celle de Cayetano Soto Fugaz, celles de Nacho Duato Por vos muero et Cord Perdut et le Boléro de Thierry Malandain.
Compagnie Divergences : (France) Avec Le Petit Chaperon rouge, seule création jeune public. Dès 6 ans.
Compagnie EliralE : (Pays Basque) Avec sa dernière création H.
Spellbound Contemporary Ballet : (Italie) Avec les créations Nafas et Lost for Words.
Compagnie Affari Esteri : Avec la création Lings.
Compagnie nationale de danse d’Equateur : Avec deux créations, celle de Jorge Alcolea, La Condición et celle de Hervé Maigret El Otro Bolero.
Balletto Teatro di Torini : Avec Le Vergini, collaboration entre le projet Corpicrudi et Matteo Levaggi.
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