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Le Temps du bilan de la danse

Avec "un bilan extrêmement positif", le festival de Biarritz garde le cap de la densité et de la diversité

Komunikabidea
Le Journal du Pays Basque
Mota
Albistea
Data
2005/09/20

Bilan "extrêmement positif", comme l’éblouissante prestation de la compagnie biarrote devant plus de 2000 spectateurs blottis sur la plage du Port Vieux, avec ses allures de théâtre à l’italienne à ciel ouvert. Mais un bilan qui a également tenu en haleine les organisateurs, l’association Biarritz Culture, et le nouveau directeur du festival, Filgi Claverie. Entre un budget "modeste" de 500 000 euros, qui propose une programmation "sur le fil du rasoir" et un nouveau format, de 15 à 10 jours, qui densifie le festival, les 11 permanents de Biarritz-culture avaient de quoi croiser les doigts. Jusqu’à l’ultime moment où seule la détermination des danseurs des Ballets Biarritz a permis ce somptueux final sous un vent glacé. Pas de tutus façon Lac des cygnes mais des survêtements façon froid de canard. Qu’importe, la grâce l’a emporté comme l’appétit du public qui a conforté Filgi Claverie dans ce nouveau format "évident" et dans le parti pris d’une programmation éclectique. Côté fréquentation, on trouve une augmentation encourageante d’entrées payantes. Près de 9400 cette année, contre 8000 l’an passé. Au total, plus de 15 000 spectateurs pour toutes les animations confondues.



Un village du festival



Un succès qui n’enlève rien aux difficultés à venir. Car si le succès du Temps d’aimer croît, le budget reste encore étriqué au goût des organisateurs qui voudraient encore appuyer cette "formule festival" qui a permis, selon eux, de créer davantage d’échanges entre le public et les danseurs, et les compagnies elles-mêmes profitant d’une moyenne de plus de quatre rendez-vous par jour pendant dix jours. Mais, explique la directrice de Biarritz culture, Laurence Pékar, cette densification "coûte plus cher". Déjà, un village est souhaité pour servir de c¦ur convivial à ses rencontres, mais sa réalité est prévue seulement "dans quelques années", selon Jakes Abeberry, sur le modèle d’un village qui a fait ses preuves pendant le festival La Cita.Dans cette attente, le Temps d’aimer investi de nouveaux lieux, comme la salle des Chimères, la médiathèque de Biarritz.En décembre, le conservatoire de danse de Biarritz rajoutera une pierre à cet édifice consacré à la danse.

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