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Hemen zaude: Hasiera Hemeroteka "Le Temps d'Aimer est un rendez-vous annuel que j'attends avec impatience"

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"Le Temps d'Aimer est un rendez-vous annuel que j'attends avec impatience"

Egilea
J.I.
Komunikabidea
Le Journal du Pays Basque
Mota
Elkarrizketa
Data
2008/09/06

Comment s'organise votre emploi du temps le temps du festival ?

Cela dépend vraiment d'une année à l'autre. Cela peut être des journées assez tranquilles, juste un démontage ou sur des événements des extérieurs qui supposent d'aller installer du matériel. Sur le Temps d'Aimer, tous les jours, il y a des répétitions publiques au jardin public, la gigabarre. D'autres fois cela peut être de grosses journées. On commence le matin pour finir à l'aube du lendemain. C'est assez variable, selon les spectacles ou les lieux. Certaines petites salles sont plus tranquilles, alors qu'à la Gare du Midi, par exemple, cela bosse sans arrêt.

A quelques jours du début du festival quel est votre ressenti ?

Je fais un métier assez agréable, notamment au niveau humain, on fait plein de rencontres. Le Temps d'Aimer par exemple est un rendez-vous annuel que j'attends avec impatience pour retrouver l'équipe et connaître les nouveaux venus, un peu comme les vendangeurs au pied des vignes. On est content d'aller bosser et ça, c'est plutôt bien.

Le reste de l'année, vous participez à d'autres manifestations récurrentes ?

Je travaille beaucoup avec le Ballet Biarritz. Je participe aux tournées de la troupe. C'est un autre genre de travail puisque l'on est en déplacement. Pour Le Temps d'Aimer, cela fait du bien d'être à la maison

Comment vous êtes-vous sentie accueillie en tant que femme dans ce milieu technique à première vue masculin ?

C'est vrai qu'au début, j'appréhendais, je me posais des questions. On a plutôt l'habitude de voir des hommes. Puis cela s'est très bien passé. Très vite, je me suis sentie à l'aise. Et finalement, on croise aussi pas mal de filles dans ce milieu. Pas qu'au niveau des artistes, au niveau de la technique. On pourrait croire que l'on trouverait plus de filles en costumière, il y a en aussi beaucoup en lumière, en son ou au plateau. Je n'ai pas d'idée précise de la proportion. Il y a beaucoup moins de femme, c'est sûr. Sur 100 techniciens, peut être que 25 sont des femmes.

Le public voit les artistes et oublie souvent les travailleurs de l'ombre face aux artistes sur scène. Mais à la fin des spectacles ceux-ci ne manquent jamais de saluer les techniciens. Quelle est la relation entre les techniciens et les artistes ?

En général, cela se passe très bien. Ils ressentent le besoin de la technique. Ils nous remercient très souvent, ils sont reconnaissants et conscients du travail des techniciens.

Comment les organisateurs vous contactent, c'est une question de carnet d'adresse ?

Oui. Après il y a des gens avec qui on a l'habitude de travailler plus régulièrement à qui l'on peut donner une certaine priorité.

Le statut d'intermittente vous convient-il, est-il adapté à votre situation ?

Oui. Dans mon cas, je n'aurai pas envie d'être salariée. Pour moi, c'est une certaine liberté de pouvoir travailler avec plusieurs compagnies. Mais c'est sûr qu'il n'y a pas de garanties, c'est moins stable qu'un autre statut.

Le long de l'année, vous avez besoin de trouver des petits boulots ?

Non, ce n'est pas mon cas. J'arrive à ne vivre que de cela.

Le Temps d'Aimer la danse, du 12 au 21 septembre à Biarritz.

 

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