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Le Temps d'aimer devient une habitude

Egilea
Emmanuel Planes
Komunikabidea
Sud Ouest
Tokia
Biarritz
Mota
Albistea
Data
2011/06/17
Lotura
Sud Ouest

«Ce qui était exceptionnel il y a vingt-et-un ans est devenu banal, constatait hier Jakes Abeberry, conseiller municipal biarrot et président de Biarritz Culture. À Biarritz, il y a de la danse à longueur d'année, et le Temps d'aimer est le moment fort de cette programmation. »

La présentation à la presse de la vingt-et-unième édition du Temps d'aimer s'est tenue hier au bar du Jardin, entièrement rénové il y a quelques mois et qui, par sa proximité de la Gare du Midi, devrait devenir, à la rentrée, un rendez-vous habituel des futurs festivaliers.

Avant de citer, une par une, les différentes compagnies qui se produiront lors de cette vingt-et-unième édition, Thierry Malandain en a résumé l'esprit : l'éclectisme. « Il n'y aura pas, souligna-t-il, de compagnie-phare. Nous sommes plutôt allés à la recherche de compagnies peu connues ou d'artistes en devenir. Aider des danseurs, des compagnies à se faire connaître est, d'ailleurs, une des missions du Temps d'aimer, surtout à une époque où l'économie de la danse se révèle difficile. »

Le style et le format

Cette diversité se révèle d'abord dans l'origine géographique des compagnies : sur les 21 qui sont invitées, 12 viennent de Monte-Carlo, de Norvège, d'Italie, d'Espagne, de Catalogne, d'Algérie, du Maroc, de Côte d'Ivoire, d'Israël, de Corée du Sud, de Guadeloupe et du Pays basque.

L'éclectisme est aussi dans les différents types de danse proposés (danse contemporaine, néoclassique, flamenco, etc.) dans le propos des chorégraphes, et dans les formats, du solo à la troupe. Et c'est le format, a précisé Thierry Malandain qui détermine le choix du lieu, la Gare du Midi, le Casino, ou le Colisée, et non pas la qualité du spectacle.

Thèmes sociaux

Aussi différents sont-ils, les spectacles de cette vingt-et-unième édition ont souvent un point commun noté par Eloixa Ospital, l'attachée de presse : « les thèmes sociaux sont très présents, même si l'on part de quelque chose d'intime ».

En feuilletant le copieux dossier de presse on voit donc se succéder Carte blanche, la compagnie de danse contemporaine de Norvège ; le road-movie chorégraphique de Pierre Rigal qui détourne les codes du hip hop ; la compagnie Maritzuli de Claude Iruretagoyena qui explore le vocabulaire chorégraphique de la danse basque et le confronte à celui de la Renaissance ; la compagnie Yann Lheureux qui, à travers Séoul, Johannesburg, Berlin, témoigne d'un monde en marche et interpelle le spectateur, au risque de le déranger ; l'Espagnol Israel Galvan et le Luzien Fabian Thomé qui renouvellent le flamenco ; la compagnie algérienne La Baraka qui raconte des histoires de ponts et de racines sur des airs de boléro ou des chants traditionnels ; la compagnie coréenne Séo qui présentera une pièce gourmande sur le désir et l'appétit…

La liste est loin d'être exhaustive, et l'on n'oubliera pas les populaires Ballets de Monte-Carlo qui clôtureront le festival, ni le Ballet Biarritz de Thierry Malandain qui, accompagné par l'Orchestre de Pau, présentera le « Boléro » de Ravel et « L'Amour sorcier », de Manuel de Falla, ainsi qu'un inédit, « Lucifer », dont la musique et l'argument sont de Guillaume Connesson.

 Carte blanche, la compagnie norvégienne de danse contemporaine ouvrira le festival.  PHOTO DR

Carte blanche, la compagnie norvégienne de danse contemporaine ouvrira le festival. PHOTO DR

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