Le Temps d’Aimer profite de l’énergie de ses quinze ans pour nous éblouir

Le festival biarrot nous offre une édition plus courte mais beaucoup plus dense et énergique. Pas le temps de s’ennuyer!

Une nouvelle édition recentrée sur 10 jours toujours fidèle à son esprit : générosité, désir de partager les plaisirs, curiosité et éclectisme. Comme le dit Jakes Abeberry (Président de Biarritz Culture) "Pourquoi ne pas le dire, l’édition 2005 du Temps d’Aimer s’annonce exceptionnelle. Dix jours pleins d’une vraie vie de festival dans les salles, sur nos places, nos parcs et nos promenoirs de plages. Rarement seront réunies autant de grandes compagnies avec leur corps de ballet."



Débauche de créativité



Le Sud sera l’invité d’honneur pour cette quinzième édition du Temps d’Aimer dans la splendeur de sa débauche d’énergie et de créativité. Pas tous «les Suds » mais en particulier le Sud de l’Europe (France, Italie, Espagne). Ce qui n’empêchera pas les organisateurs du festival d’inviter aussi quelques amis plus éloignés qui rendront visite d’Asie ou d’Amérique. L’édition 2005 réduite dans la durée, mais plus dense dans la programmation : 36 rendez-vous avec 22 compagnies dans les théâtres de la ville, dans la rue, à la Grande Plage, ou au Port Vieux. En ouverture, la compagnie italienne Aterballeto et les chants populaires napolitains « live sur scène », qui fera aussi l’honneur de la création française avec la dernière oeuvre de son directeur Mauro Bigonzetti, sur la musique de Mozart. Altarballeto n’est autre que la révélation de la dernière Biennale de Lyon et représente la nouvelle génération des grandes compagnies de ballet. Le souffle du premier week-end à peine effacé, la compagnie japonaise Asami Maki proposera son unique représentation d’un programme Roland Petit / Pink Floyd : un événement pour Paris, Barcelone et Š Biarritz. Chorégraphié dans l’effervescence des années 70, Roland Petit crée sur l’air de "Great gig the sky", un splendide pas de deux interprété par les premiers danseurs de l’Opéra de Paris : Isabelle Ciaravola et Benjamin Pech. À l’affiche Le mercredi du festival, le Junior Ballet du « maestro » madrilène Nacho Duato présentera son travail. la Compania Nacional Danza II a pour vocation de former et préparer les danseurs à faire face à la vie professionnelle. Ses 20 danseurs présenteront 3 pièces saisissantes : Arenal (1988), L’amoroso (2004) et Rassemblement (1990). . Le final du festival sera étincelant avec, pour la première fois à Biarritz, le Ballet de l’Opéra de Nice (Carmina Burana ! Roméo et Juliette !) et l’apothéose de la magie Malandain, alliée au maître Beethoven, offerte à tous les spectateurs dans la crique du Port Vieux. mais la semaine sera aussi l’occasion d’assister à d’autres spectacles qui tentent à vulgariser la danse et la rendre accessible à tous.



Danse à tous les coins de rue



Outre les créations en danse contemporaine, flamenco, hip-hop, création en danse traditionnelle, cinéma en plein air, et documentaires d’Arte, vous pourrez aussi assister au tout premier "match d’improvisation dansée". Mais surtout ne pas oublier dans ce riche programme la découverte du Théâtre des Chimères : Joshua Bishet , un jeune chorégraphe new-yorkais, qui offre à Biarritz et au festival "Le Temps d’Aimer la Danse" sa première apparition en France. Sa Compagnie Shua Groupe, connu pour ses interventions dansées sur des lieux insolites présentera leur performance au milieu des spectateurs qui se rendront à la Gare du Midi. Ces danseurs venus des quatre coins du monde formés à la danse contact et à l’improvisation vous éblouiront à coup sûr par leur performance.



Rarement auront été réunies autant de grandes compagnies avec leur corps de ballet. Cette nouvelle édition du Temps d’Aimer est plus que jamais marqué du sceau de la vitalité. "À 15 ans, on déborde d’énergie" comme le dit si bien Filgi Claverie directeur de la programmation. Il y aura de l’ambiance et de la bonne humeur à Biarritz à partir de vendredi. Allez y ça fera du bien.