Le Temps d’Aimer la danse... et le Bal

Le rendez-vous de fin d’été, Le Temps d’Aimer, débute samedi prochain pour deux semaines de danses et de spectacles

Ce "millésime artistique" 2004 ne bouleverse pas les bases habituelles du festival. Du 4 au 18 septembre, les représentations se succèdent à un rythme effréné et habituel pour les amateurs de l’événement. Mais attention, cette 14e édition du Temps d’Aimer est quelque peu tombée dans le "péché". "Cette année nous avons un peu flirté avec une chose que l’on essaye d’éviter d’habitude, celui de l’omniprésence d’un thème" avoue Jakes Abeberry, Président de Biarritz Culture, lors de la conférence qui s’est tenue jeudi dernier à l’hôtel Plaza, aux abords de la mairie. En effet, le côté interactif de ce véritable "festi-bal" sera mis en valeur par ce concept qui guidera le public au long des spectacles avec une invitation permanente à la danse. Les spectateurs deviennent ainsi acteurs à part entière de ce Temps d’Aimer. Le "péché" est alors tout à fait pardonné.



La programmation est quant à elle à la hauteur de l’événement et de l’intérêt qu’il suscite. Les deux semaines de danses seront ouvertes par une création mondiale du désormais célèbre Ballet Biarritz. S’en suivra une ribambelle de prestations rythmées : la compagnie Ariadonne sous la houlette de Carlotta Ikeda fera un retour assurément triomphal depuis sa dernière venue il y a deux ans, et le Ballet du Grand théâtre de Genève, la prestigieuse institution suisse, sera quant à lui une valeur sûre du succès de cette manifestation en ce début de mois de septembre. Pour couronner le tout et achever ces derniers pas de danse, Biarritz Culture proposera les dernières ¦uvres du prestigieux Aspen Santa Fe Ballet et celle de l’English National Ballet, deuxième formation de sa "très chère Majesté". Gravitant autour du festival, de nombreuses animations prendront place. Exposition photo, "immersion dans la danse" d’Olivier Houeix et José Usoz, projection de vidéo comme "Love Dance" de Leslie Grumberg, ou encore exercice d’éveil "sans complexe" avec la Gigabarre sur la Grande Plage, tout ne sera qu’affaire de danse à Biarritz. Pour ceux qui souhaiterez parfaire l’apprentissage de leurs "entre-chats" et autres mouvements qui laisseraient un rugbyman perplexe, de multiples stages sont proposés avec des grands noms de la discipline vedette tel Philippe Cohen (Ballet de Genève), Carlotta Ikeda ainsi que Robert Thomas (Opéra de Lyon).



Un festival éclectique donc, qui devrait se dérouler "dans de bonnes conditions" d’après son président.De quoi faire enfiler au public sa tenu de bal, le temps d’aimer, simplement, la danse.