Le Festival transfrontalier de danse en paysages urbains dresse un bon bilan

Une édition pleine de surprises qui a étendu son offre et ses objectifs en proposant une programmation plus large, en s’appuyant sur huit compagnies présentant danse contemporaine, hip-hop, danse-théâtre, danse acrobatiqueŠ De quoi satisfaire tous les goûts et investir de nouveaux espaces. Trois chorégraphes basques ont fait partie de la programmation du festival. Parmi eux, Eneko Alkaraz de Fontarrabie (qui travaille actuellement entre Barcelone et Linz) a été invité pour la deuxième année consécutive pour créer une chorégraphie. "Gozari Goxo" a été la proposition que le danseur et chorégraphe a présentée à Bayonne, ouvrant ainsi un nouvel espace pour les éditions à venir. Chaque année Dantza Hirian accueillera un artiste en résidence. Un des objectifs de Dantza Hirian est de soutenir les danseurs et chorégraphes basques, quel que soit le lieu où ils développent leur carrière, afin de leur faire bénéficier d’un cadre pour la création et la diffusion de leurs travaux.

Centres éducatifs de l’Eurocité

En plus des représentations tout public, le festival veut établir un lien avec les centres éducatifs de l’Eurocité, dans le but d’initier les enfants et les jeunes à la danse et de capter un nouveau public. Cette année, 520 élèves d’Hendaye (de 4 à 11 ans) ont assisté au spectacle Gira de Cecilia Colacrai et de Jorge Albuerne. Un spectacle qui mélange la danse, le théâtre et le cirque. Dantza Hirian a également présenté un cycle vidéo CQD (Ciudades que danzan) à la Fnac de Donostia et à la Bibliothèque de Bayonne où l’on peut découvrir les reportages et documentaires de plusieurs festivals indépendants qui proposent des programmations en paysages urbains. Ils sont associés au réseau Villes qui dansent qui compte actuellement une trentaine de festivals européens et latino-américains. Dantza Hirian est un festival associé à CQD.

La directrice de Dantza Hirian, Myriam Arkaia s’est dit satisfaite du niveau de professionnalisme de cette édition et a indiqué vouloir "continuer à travailler l’espace public comme support pour une forme d’expression contemporaine, en rapprochant la danse du public et surtout en collaborant pour le développement d’une nouvelle réalité métropolitaine", l’Eurocité.