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Le sang des étoiles sans éclat
Le nouveau spectacle de Thierry Malandin qui signait louverture du festival Le temps daimer a plu. Salle comble pour les deux soirs de représentation, nombreux rappels, généreux bravos, Le sang des étoiles aura transporté de nombreux spectateurs. Cest peut-être dû au mélange de deux genres qui rassurent et attirent le public. Les musiques choisies pour accompagner les scènes, bien connues de tous, sont utilisées pour de nombreux ballets classiques : valses ou marches, conçues par Strauss ou Mahler appartiennent à notre "inconscient musical". On peut admirer également la technique de ces entrechats, les portés toujours aussi impressionnants, la rythmique du pas, la coordination entre les danseurs. Pour finaliser une évolution de cette danse dite classique et peut-être toucher un public plus large, on voit apparaître ponctuellement des pieds flexes, quelques désorganisations contrôlées, des courses effrénées, des danseurs revêtus de costumes danimal. Des temps incongrus dans un paysage classique, que lon nomme alors "néoclassique" et qui plaît, sans audace créatrice et sans émotion, surtout si lon songe aux précédentes chorégraphies de Thierry Malandin. Une étoile ne peut pas toujours avoir le même éclat. Mais la performance des interprètes reste à souligner, notamment dans des duos de douceur et de virtuosité. Et puis ce bleu des costumes de Jorge Gallardo qui évoque notre firmament et soutient le fil conducteur de ce ballet, les mythologies narrant nos étoiles.
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