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Le retour de Malandain

Egilea
Jean Sébastien Mora
Komunikabidea
Le Journal du Pays Basque
Mota
Albistea
Data
2008/11/14

Une vision créative nouvelle qui fait suite au retour après quatre ans d'interruption de Thierry Malandain à tête de la direction artistique. Le chorégraphe qui a reçu les enseignements des meilleurs, de Monique Le Dily à Raymond Franchetti, en passant par Daniel Franck avait Déjà assuré de 2000 à 2004 la direction artistique du Festival Le Temps d'Aimer. C'est Filgi Claverie qui avait repris les commandes depuis 2004.

Une vision cohérente

Concrètement, la direction artistique c'est la programmation du festival, mais pas seulement comme nous l'explique Jakes Abeberry, ce passionné de danse depuis toujours : «la direction artistique c'est également une vision artistique cohérente et une approche particulière de la danse.»

Thierry Malandain qui revient, c'est la politique et l'âme du festival qui se redessine. «Thierry a une réputation internationale, il a une capacité de valoriser des concepts artistiques et de mettre en place des partenariats artistiques très forts.»

Dernier partenariat en date, un échange avec le Ballet national de Stockholm en Suède. Malandain, qui avait déjà ouvert le festival Le Temps d'aimer à la rue (souhaitant démocratiser la danse), sera également directeur artistique de la saison danse 2008-2009 de Biarritz Culture. Un concept qui «poursuit une offre culturelle de qualité, qui renforce l'intérêt du public pour la danse, mais aussi perpétue la dynamique artistique mise en place au cours du Temps d'aimer» nous confie Eloixa Ospital, chargée de communication de Biarritz Culture. Derniers spectacles en date, l'Afrique danse.

Petit plus pour le néoclassique

C'est donc avec sa sensibilité chorégraphique que le fondateur de la fameuse compagnie Temps présent, revient à la tête du Temps d'aimer.

Une édition 2 009 pour laquelle il apportera de nouveau sa touche personnelle, dans une formule cohérente qui a fait ses preuves depuis maintenant 18 ans, «Sans bouleverser la programmation, j'aimerai un peu plus de spectacles néoclassiques afin de faire davantage la promotion de ce courant artistique». Le «néoclassique» est une conception de la danse qui se développe au XXe siècle avec les Ballets russes de Serge de Diaghilev, en se démarquant de l'esthétique linéaire du ballet du XIXe siècle et en intégrant peu à peu les formes angulaires et les articulations brisées.

Une approche développée par les chorégraphes comme Roland Petit, Maurice Béjart John à la moitié du XXe siècle «qui reste codifié par la danse classique» nous explique le directeur du centre chorégraphique de Biarritz. «Dans le même esprit», le festival souhaite mettre en scène des valeurs confirmées mais aussi donner «un espace d'expression à des compagnies non connues du grand public».

Nouvelles dimensions

Malandain, qui a commencé la chorégraphie à l'âge de 23 ans, reste sensible à ce que le public découvre et s'enrichisse de nouvelles approches artistiques.

Plus concrètement il avoue «réfléchir actuellement sur de nouvelles dimensions ou composantes du festival». Le nouveau directeur artistique souhaiterait créer un espace de rencontres et d'échanges autour du festival pour le public.

Un lieu où l'on puisse manger et se retrouver, «particulièrement adapté aux personnes qui se rendent spécialement au festival Le Temps d'aimer et qui n'ont pas de pied d'attache au Pays Basque» évoque Malandain.

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