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Le renouveau des mutxikos

Dantzazpi. Pendant le bal traditionnel des Fêtes, c'est Audrey qui annonce les pas

Egilea
Camille Ponthieux
Komunikabidea
Sud Ouest
Mota
Albistea
Data
2009/07/30

Aujourd'hui, Audrey donne aussi des cours pour les enfants et les adolescents. Pour cette jeune basque, la danse est une véritable passion : « Ça a toujours fait partie de ma vie. Souvent, les jeunes qui ont pratiqué étant enfant mettent, un temps, la danse basque de côté. Moi, je n'ai jamais pu arrêter. Quand je ne danse pas, ça me manque. »

Il existe un annonceur de pas par groupe de danse. Mais tous les ans, pendant le dantzazpi, c'est Audrey qui dirige la foule venue danser les mutxikos, à l'aide de ses fiches et de son micro. « Je dois rester très concentrée car, à chaque mutxiko correspond une série de pas bien définie. Si je me trompe, les gens s'en aperçoivent rapidement et il m'est arrivé de me faire huer. Mais je ne le prends pas mal. »

Erdizka, Janzi, Dobla, Pika, Ezker. Il existe une dizaine de pas qui reviennent très régulièrement mais qui peuvent être allongés ou répétés. Ainsi, « lauetan » rajouté derrière le nom d'un pas, signifie qu'il faut le faire quatre fois au lieu d'une.

« Certains ont essayé de mémoriser l'ensemble des pas d'un mutxiko, explique Audrey, mais c'est finalement au détriment du plaisir qu'ils peuvent prendre en dansant. Un air dure entre trois et sept minutes et il est beaucoup plus agréable de pouvoir se reposer sur l'annonceur de pas que de penser à l'enchaînement suivant. »

Le renouveau des mutxikos

Depuis 2006, l'engouement pour les mutxikos est tel que le dantzazpi des Fêtes a dû déménager de la place Montaut vers la place Jacques-Portes. Pour la jeune danseuse, ce succès tient à un véritable renouveau des danses traditionnelles : « De plus en plus de gens, de la région ou non, ont l'envie de partager ces danses qui se modernisent tous les ans un peu plus. Il suffit de connaître les pas de base et après, c'est facile ! »

Place Jacques-Portes, la foule en rouge et blanc est, tous les ans, plus imposante. Un succès qui fait le bonheur de la maîtresse du bal. « Plus il y a de monde, plus je suis heureuse, confie Audrey. Et bientôt, la place ne suffira plus. Si ça continue, il va falloir investir les Galeries Lafayettes... »

Karrikaldi, la tradition dans la rue

Karrikaldi signifie « autour de la rue en basque ». L'événement a été lancé pour les Fêtes de 2006 par deux associations culturelles : Leinua et Ibaialde. À partir d'aujourd'hui et jusqu'à dimanche, c'est place Jacques-Portes que Karrikaldi offrira au public suivies dès 16 h 30 ; des représentations de danses et de chants suivis à 19 heures, par le dantzazpi et Baionan Kantuz.

Les représentations de danse, à 16 h 30, sont chaque jour différentes : vendredi sera l'occasion de découvrir des danseurs polonais, samedi, des danseurs siciliens. Le dimanche est animé par Leinua, groupe de danse basque. À 17 h 30, Kantua, rendez-vous orchestré autour du répertoire basque, est l'occasion d'apprécier des chanteurs comme Amaren Alabak qui interprète des chants traditionnels souletins ou encore les joteros de Pamplona, Raices Navarra. Le jeudi est dédié aux plus jeunes avec les danseurs en herbe d'Orai Bat suivis des Bertsulari gazteak, jeunes improvisateurs qui se lancent dans une joute orale chantée en langue basque.

Dès 19 heures, place au dantzazpi. On y danse des pas de fandango, arin arin, mutxikos ou sauts basques. À 20 heures, Baionan Kantuz reprend les chants traditionnels et distribue au public les textes des paroles. À 21 h 30, karrikadantza, un véritable bal populaire au coeur de la fête, invite à la danse les jeunes et les moins jeunes.

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