Dokumentuaren akzioak
Le public applaudit des deux mains les 50 ans de Garaztarrak
La troupe de danse a remisé le folklore pour un mélange apprécié de fandango, rock et hip-hop
Résultat : enfin un peu de dépoussiérage dans la danse bas-navarraise, à limage du travail déjà mené en Soule ou en Labourd par des troupes comme les danseurs de Barcus dans Lau Buru ou ceux de Bassussarry dans Boum Bada Boum. Les parties les moins conventionnelles (danses autour du feu dans la première partie ou mixage fandango-hip-hop-rock dans la dernière) sont celles qui ont été le plus appréciées par le public de tout âge. Signe que la carte postale touristique (trop?) longuement illustrée en milieu de spectacle par les sourires figés et les automatismes des danseurs est bien à remiser.
Leffort collectif était également présent, pour souder un groupe qui, sil na pas toujours été à la pointe de lagilité la chaleur étouffante nétant pas pour ly aider a voulu prouver que la danse basque ne se cantonne pas à des représentations formelles et sans lien avec lidentité basque. Les deux vidéos projetées en cours de spectacle étaient aussi là pour le rappeler. Dommage par contre que la musique fut préenregistrée. Des musiciens ou une txaranga en direct auraient sans doute donné plus de corps au spectacle.
Ce fut toutefois un premier essai très encourageant qui mérite dêtre encore plus audacieusement approfondi pour que la danse basque vive avec son temps, sans pour autant rien renier de ce qui la caractérise. Faire en sorte que, de folklore, la danse basque redevienne culture. Pas une simple mise en scène estivale pour spectateurs de passage mais un élément de notre identité que lon peut vivre hors des planches. Les jeunes de Garaztarrak ne sen sont pas privés en redonnant la dernière partie du spectacle, entre eux, dans un bar Saint-Jeannais, tard dimanche soir...
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