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Le Malandain Ballet Biarritz régale le monde de ses chorégraphies

Egilea
Idoia Eraso
Komunikabidea
Le Journal du Pays Basque
Mota
Albistea
Data
2009/04/07

Le Malandain Ballet Biarritz voyage en effet à travers le monde pour présenter les chorégraphies créées par celui qui a donné son nom à la compagnie de danse. Elle est, sous la direction de Thierry Malandain, engagée dans une frénésie de travail où s'entremêlent la création, l'interprétation, les répétitions ou les collaborations, sur fond de voyages au-delà des mers et sur tous les continents de la planète. Après quinze ans passés à Paris, en Belgique et en Suisse, et avant de rejoindre l'Italie et l'Etat espagnol, les danseurs et leur directeur sont au Pays Basque, où il n'est pas question de se reposer. Ils vont au contraire y offrir plusieurs représentations de l'une de leurs chorégraphies les plus explosives : «Les Créatures». Et travailler à leur collaboration avec la compagnie de danse traditionnelle et novatrice Kukai. Inspiré de la seule composition de Beethoven pour un ballet, «Les Créatures de Prométhée», le spectacle sera sur la scène de la Gare du Midi de Biarritz samedi 18 avril, après deux représentations au Victoria Eugenia de Donostia la semaine dernière.

Kukai et Jon Maia

«En partant de la danse classique, j'essaie de faire évoluer les choses et Jon fait de même à partir de la danse traditionnelle. Nous essayons de l'aider avec nos moyens» a déclaré Thierry Malandain en évoquant le travail réalisé par Jon Maia, le chorégraphe de la compagnie Kukai et la collaboration qui les réunit en ce moment. «Nous aimons vraiment le travail réalisé par Jon Maia» a ajouté Yves Kordian, le directeur délégué du Malandain Ballet Biarritz. «C'est la raison pour laquelle nous l'avons programmé dans Le Temps d'Aimer. Nous allons tenter de l'aider à se faire connaître sur le territoire français».

Kordian et Malandain envisagent une collaboration, même si avec le travail de la troupe «ce serait possible mais compliqué» selon les termes du chorégraphe, qui a ajouté songer à travailler aussi avec Claude Iruretagoiena. La troupe de Biarritz a donné une représentation publique à Orereta la semaine dernière.

Et c'est au tour de la compagnie du Gipuzkoa de se produire devant un public labourdin, dans le cadre d'un projet de coopération subventionné par l'Union Européenne. «C'est la première fois que nous travaillons sur un projet comme celui-ci. La compagnie sera au Temps d'Aimer le 20 septembre prochain au Casino Municipal. Le spectacle sera un avant-goût de ce qui attend les spectateurs au festival» a affirmé Malandain.

Grand succès

Malandain se dit également très satisfait de la tournée qui vient de démarrer. «Les spectacles affichent toujours complet. Nous rencontrons partout un grand succès. En Suisse, il a même fallu rajouter une date parce que trop de gens n'avaient pas pu trouver de billet. Malgré la crise, les dates affichaient complet, comme si les gens avaient besoin de se divertir par ces temps difficiles».

Après son court séjour à Biarritz, la compagnie partira pour l'Italie. Elle est également attendue à Grenade pour l'inauguration du Théâtre Musée de la Mémoire d'Andalousie, au côté de la troupe russo-polonaise Szymanowski. En septembre, elle sera en Amérique Latine, et en octobre sur le continent asiatique, où plusieurs représentations sont prévues en Chine.

Au cours de la tournée, les danseurs présenteront différentes oeuvres de leur répertoire.

A Grenade par exemple, ils danseront «Carmen», qui partage sa chorégraphie avec «Don Juan». Egalement au programme, «Le portrait de l'infante», «L'amour sorcier», et «Le sang des étoiles». Et en dehors de Biarritz et Donostia, d'autres spectateurs ailleurs dans le monde auront le plaisir de voir «Les Créatures». La nouvelle chorégraphie sur laquelle Malandain travaille en ce moment a pour thème la musique de Tchaikovsky. Elle s'appellera probablement «Magifique», un mot inventé par Malandain quand il était enfant, à un âge où on ne prononce pas les mots toujours comme il faut. «Délicieusement magnifique», précise le créateur, même si l'on peut aussi penser à un mélange de magie et de magnificence.

Le spectacle sera donné pour la première fois au Victoria Eugenia en novembre. La compagnie en travaillera la création autant à Biarritz que dans les pays où elle séjournera pendant la tournée.

«Nous devons souvent travailler de cette façon parce que nous n'avons pas le temps de nous arrêter» explique Thierry Malandain. «Mais la réalité, c'est que nous avons la chance de danser beaucoup».

«Les Créatures» feront sûrement sensation le samedi 18 avril, à 20 h 30 à Biarritz, dans une salle chère au coeur de la troupe, la Gare du Midi.

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