Le groupe Arrola manque de danseurs

Samedi dernier le groupe de danse Arrola tenait son assemblée générale à la mairie. Une vingtaine d'adhérents écoutait avec attention le rapport financier énoncé par Maddalen Dupuy. L'objectif d'équilibrer le budget de la fête des 60 ans d'Arrola, qui s'est déroulée cet été, a pu être atteint et le bilan annuel montre un solde positif de 225 euros. Quant au bilan moral il est satisfaisant avec une dizaine de sorties et spectacles réalisés tout au long de l'année. Peu d'inquiétude pour l'avenir dans la mesure où en 2001-2002, 71 enfants se sont inscrits et la saison prochaine verrait leur nombre atteindre les 80. Tout irait bien si une ombre ne venait ternir le tableau. Si les danseuses sont en nombre suffisant, les jeunes gens de 18 ans traînent la patte pour assister aux répétitions et assurer les spectacles. Ce qui fait que seuls sept garçons sont en mesure d'accompagner les 14 filles du groupe. Or les danses les plus intéressantes, comme Ingurutxo, les fandangos ou les jotas, se font en couple. Antton Curutcharry, membre du bureau et moniteur de danses avec Greko Prat, explique qu'"à 18 ans les garçons travaillent, sont attirés par les fêtes de fin de semaine, n'assistent plus aux répétitions et finissent par ne plus venir danser".



Six futurs txistularis



Afin de pallier ce manque, deux solutions ont été avancées : apprendre de nouvelles danses pour motiver à nouveau les garçons ou espacer les répétitions (une fois par mois), comme cela se fait avec les anciens. Cela n'empêche pas l'association d'aller de l'avant. Une monitrice de la Fédération Euskal Dantzarien Biltzarra, Céline Dupeyrou, viendra régulièrement donner des cours, mais ceci s'accompagnera d'un effort financier, puisque la cotisation passera de 15 à 30 euros. Six futurs txistularis suivent des cours toutes les semaines au sein de l'association Iparla et une petite aide financière leur est accordée par Arrola. Kattin Inçaurgarat, ainsi que Maddalen et Mirentxu Coscarat feront leurs premières armes, comme enseignantes, en prenant en charge les nouveaux et le premier niveau. Dès le 2 novembre tout sera prêt pour recommencer les nouvelles répétions qui auront lieu tous les samedis après-midi, dès 17h, à Bixentenia et aux préfabriqués, derrière la mairie. Souhaitons que les jeunes hommes de 18 ans sachent suivre l'exemple des jeunes filles et montrer qu'ils ont autant de talents qu'elles.