Edukira salto egin | Salto egin nabigazioara

Tresna pertsonalak
Hemen zaude: Hasiera Hemeroteka Le festival Hartzaro promeut l'aide à la création

Dokumentuaren akzioak

Le festival Hartzaro promeut l'aide à la création

Egilea
C.L.
Komunikabidea
Le Journal du Pays Basque
Mota
Albistea
Data
2011/02/23
Lotura
Le Journal du Pays Basque

Porté par toute la jeunesse d'Errobiko Kaskarotak, le festival Hartzaro est avant tout le festival de tout un village et bien au-delà encore... L'association Art Plastik de Deneri Idekia est chargée de créer les masques et l'intérêt du monde scolaire pour le festival est croissant. Aujourd'hui, huit écoles maternelles et primaires, collège, la médiathèque et le CLSH participent à l'événement.

Avec les associations qui oeuvrent en faveur du festival, les organisateurs, à l'instar de leur porte-parole Joana Goyheneche, estiment que «300 enfants et autant d'acteurs locaux et une quarantaine de professionnels se produisent dans le cadre du festival».

A lui seul, le Zan Pantzar du mardi gras mobilise 250 acteurs et musiciens. Mettant en sarcasme les principaux événements de l'année écoulée - année riche en déclarations ministérielles ostentatoirement «démocratiques» - les badauds devraient également être nombreux... D'autant plus qu'avec un procès de Zan Pantzar en perpétuelle évolution et Jokin Irungarai dans le rôle du personnage mythique, l'apothéose du festival promet d'être haute en couleur.

Cette année, Hartzaro comme les autres manifestations culturelles, ne semble pas avoir échappé à la crise. Avec 130 000 euros de budget (dans lesquels est valorisée la participation des amateurs), les compagnies et artistes invités sont bien estampillés locaux, ce qui n'empêche pas - loin de là - une offre de qualité. Choix délibéré ou économique, le festival Hartzaro affiche une volontiers de demeurer un «laboratoire des pratiques de rues liées au Carnaval».

Encourager les créations

Fidèle à son ambition, le festival propose en effet sept créations nées en 2010. Parmi ces dernières, et pour ouvrir le festival, on retrouve Sakratua, une création chorégraphique, musicale et vocale de la compagnie Leinua.

Elaborée à partir du répertoire sacré du Pays Basque, Sakratua s'inscrit directement dans la problématique du festival Hartzaro : entre religieux et païen, Sakratua investit les églises du Pays Basque avec une question essentielle : «Peut-on se réapproprier le lieu de culte pour en faire autre chose qu'une restitution ? A travers ce projet, nous avons essayé de nous réapproprier les rites pour en donner une dimension contemporaine», raconte Roger Goyheneche, le chorégraphe.

Faire vivre la tradition

En première partie de ce spectacle, Etchegoyhen Ahizpak, deux soeurs de Chéraute, chantant a capella «surprendront le public par l'originalité de leurs voix», confient les organisateurs. Hau dela hori dela, les petits pas... sages, Jauretik et Ainsi font font également partis des créations programmées.

Comme ce duo souletin, la compagnie Aukeran avait dansé, il y a quelques années, en première partie du festival. Cette année, avec sa chorégraphie Gernika, la compagnie se place résolument sur la voie entre tradition et contemporain.

Enfin, pour faire vivre la tradition, kaskarot et txaranga comme le tue-cochon (et la gastronomie qui lui est associée...) seront au rendez-vous.

p012_ph01.jpg

Dokumentuaren akzioak