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Le carnaval d’Hartzaro ouvre demain un espace de (re)création
Ana Non, créée pour Etxebarre 007 sera présentée à Louhossoa avant Ufaka Zanpaka, porté par le public
Les timorés de la côte et de l’entrecôte ou ceux
qui n’ont pas trouvé le village souletin en juillet ont plutôt de la
chance, puisque les jeunes artistes qui font vivre la pièce remettent,
à Louhossoa pour le festival Hartzaro, le couvert de ce chant
mélancolique, emmenés cette fois par la contrebasse de Mixel
Etxekopar.Mise en espace par Nicole Lougarot, cette pièce triste comme
une vieille femme abandonnée dans l’ombre imposante de Franco, sera
présentée en prélude du spectacle Ufaka Zanpaka dans la salle de
spectacle de Louhossoa, ces vendredi et samedi.Un texte beau et sombre,
plein de poésie, en marge de la guerre civile espagnole.Une tristesse
lumineuse et épaisse qui enrobe l’épopée résignée d’une femme à travers
l’Espagne, une certaine Ana Paücha qui s’appelle elle-même "Non",
laquelle quitte sa maison pour aller embrasser son seul fils vivant
dans une prison.Un thème concernant pour les Basques, et qui trouve
grâce dans les pas aériens de trois jeunes femmes et leurs rondes
traditionnelles, portées par le chant lancinant d’un jeu de voix et
d’un piano à bretelle. Un voyage vers la mort, du sud au nord, comme un
rite initiatique, un long pélerinage de deux ans qui au fil des
rencontres, brosse le portrait tragique d’une vie entre parenthèses.Une
note belle et sombre pour attaquer le très clinquant Ufaka Zanpaka,
créé l’an passé lors du même festival Hartzaro et qui tient toujours le
haut de la scène grâce à l’engouement qu’il suscite auprès du public.
Programmée trois fois à guichets fermés, à Ustaritz, Irissari et à la
Gare du Midi de Biarritz, cette fresque musicale remonte la piste de la
mythologie basque au rythme des gaita et des percussions, clamant son
universalité dans le métissage.Inspiré par Beñat Amorena, ce spectacle
confronte le basque et l’africain, le tribal et l’urbain, l’ancestral
et le moderne et sera célébré par 25 musiciens et 17 danseurs issus du
creuset Izartxo.
Ú Festival Hartzaro
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