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Le ballet Royal du Cambodge, un morceau du patrimoine de lHumanité en démonstration
Grâce à la cour royal, à laquelle il est intimement lié, il a pu renaître de ses cendres il y a un peu plus de dix ans, après avoir subi tous les contrecoups de lhistoire mouvementée du pays et manqué de disparaître. Il renvoie à lorigine des traditions de lInde brahmanique et de lAsie du Sud-Est, à une époque, encore vivante en Inde, où lêtre humain par la force de la danse, du geste murmuré ou déclamé, par une esthétique de la magnificence du corps, devient offrande à la divinité et reflet de sa perfection. Le ballet vient dêtre déclaré par lUnesco "Patrimoine de lHumanité".
Le ballet royal du Camboge présentera demain soir une création récente Preah Sothun qui évoque les aventures amoureuses de la divine femme-oiseau Neang Keo Monorea avec le prince Preah Sothun. La grâce et la préciosité de lexpression féminine sont au Cambodge le miroir de la beauté céleste, la tradition cambodgienne étant imprégnée de laura des mythiques danseuses "Apsaras" qui habitaient limaginaire des temples dAngkor. Des 1700 mythiques Apsaras sculpturales habitant le royaume dAngkor (florissant sous le règne du grand Jayavarman, au IXe siècle) aux danseuses du Ballet Royal, la distance semble aujourdhui mince. Les aventures amoureuses de la Princesse Neang Keo Monorea et du Prince Sothun, ornementées par les chants et la musique de lorchestre Pin Peat (composé de xylophones Roneat et gongs Korng), possèdent le parfum des contes magiques dantan, où les épreuves dinitiation sont aussi révélation de Beauté. Une initiation qui attend le spectateur pour un triomphe du geste magnifié.
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