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Le ballet danois à l’étude à Biarritz

Egilea
Carole Suhas
Komunikabidea
Le journal du Pays Basque
Mota
Albistea
Data
2011/07/27
Lotura
Le journal du Pays Basque

Depuis lundi 25 juillet, 60 danseurs de haut niveau profitent du concours de personnalités attachées à l’œuvre d’Auguste Bournonville. L’académie offre l’opportunité de s’initier au style et au répertoire de ce chorégraphe tenant une place originale et primordiale dans l’histoire de la danse danoise et internationale. Qualifié de “rénovateur” dans les milieux autorisés, Auguste Bournonville a beaucoup influencé les codes du ballet danois, codes toujours d’actualité.

Durant toute la semaine, les stagiaires (entendre par là les danseurs des plus grandes écoles de danse) vivent au rythme de classes de mime, conférences et ateliers sur le répertoire d’Auguste Bournonville, cette année concentrée sur La légende populaire et La fête des fleurs à Genzano, deux de ses œuvres majeures. Dans ce cadre, une conférence sera donnée par Gilbert Mayer, professeur à l’Opéra national de Paris, demain jeudi 28 juillet à 15 heures à l’auditorium de la médiathèque. Et puisque la danse se danse, les “stagiaires” présenteront leurs travaux d’étude le samedi 30 juillet à 10 heures, lors de la journée portes ouvertes organisée au Grand Studio de la Gare du Midi.

Auguste Bournonville, né en 1805, danseur et chorégraphe de son état, a fait ses classes sous la houlette de Jean-Georges Noverre, de Vincenzo Galeotti et surtout du plus que reconnu Auguste Vestris. Auguste Vestris a beaucoup travaillé avec les Petipa, dont le plus connu est Marius, chorégraphe encore beaucoup dansé. Après une carrière de danseur, il s’est tourné vers l’enseignement, ce qui lui a valu d’être considéré comme l’un des plus grands maîtres de ballet de tous les temps par ses pairs.

 

Auguste Bournonville et le romantisme

Contrairement à la tendance du ballet romantique du XVIIe siècle, Auguste Bournonville ne place pas la danse masculine en retrait de la danse féminine, mais il confère au danseur une importance équivalente à la ballerine. Ce choix, autant social qu’esthétique, est encore perceptible aujourd’hui, puisque l’école danoise est réputée pour former de grands interprètes masculins. Chez les hommes comme chez les femmes, l’accent est mis sur la capacité à élever son corps au-dessus du sol comme un ballon, ballon dont il doit avoir rebond et élasticité. La continuité dans l’enchaînement du mouvement, la légèreté et la précision sont les caractéristiques de ce style.

Auguste Bournonville marque l’avènement du romantisme dans le domaine du ballet avec La syphilde de Filippo Taglioni, en 1832.

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