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L'argentique qui éternisait la danse basque

Saint-Jean-de-Luz accueille l'exposition "Dantza Izpiak", de la photographe bayonnaise Gabrielle Duplantier, du 4 au 26 février prochain, à la villa Ducontenia. Le vernissage a lieu ce vendredi 3 février, à 18 h 30.
Egilea
Caroline MALCZUK
Komunikabidea
Naiz
Tokia
Lapurdi
Mota
Albistea
Data
2017/02/03
Lotura
Naiz

Des danseurs figés dans l'air et dans le temps. C'est le caractère intemporel des photographies de Gabrielle Duplantier, prises à l'aide d'un argentique, qui frappe le spectateur. Dans son exposition, "Dantza Izpiak", commandée par l'Institut culturel basque, la photographe sublime la danse basque à travers trente clichés en noir et blanc. Jusqu'au 26 février, à Saint-Jean-de-Luz, villa Ducontenia.


"Je me suis surtout intéressée à la danse populaire, traditionnelle", précise Gabrielle Duplantier. Elle a travaillé sur ce projet entre octobre 2014 et mai 2015, se déplaçant dans des villages où elle n'avait jamais mis les pieds. Bien qu'elle soit née et qu'elle vive à Bayonne. "Je suis d'ici mais ma mère est américaine, d'origine portugaise, et mon père est de Bordeaux. Je ne suis pas basque."

Comme une page blanche

La photographe a baladé son objectif, "comme une page blanche", et a posé un regard neuf sur la danse basque. "J'ai adoré travailler sur ce sujet. Il y en a qui nous impliquent plus que d'autres." Dans ses clichés, l'artiste recherche le mouvement, la beauté, la sensualité. Mais ce qui l'a marqué, c'est l'état de transe, "très beau à voir", dans lequel certains danseurs se mettent. Car l'engagement des interprètes n'est pas seulement artistique. Il est aussi social voire religieux.

La danse, "c'est ancré, c'est là. Elle se passe de génération en génération. Ils y mettent beaucoup de coeur" constate Gabrielle Duplantier. Il était alors important pour l'artiste de travailler en extérieur afin d'intégrer ces spectacles et carnavals ancestraux "à des murs, à un passé".

Travailler avec un argentique et avec des pellicules, au diable le côté désuet, Gabrielle Duplantier y tient. "C'est ça, la photographie. Le numérique n'a jamais remplacé l'argentique, affirme-t-elle. Il y a une matière, un toucher, une texture." Mais cela a un coût et c'est une prise de risque, car les photographies ne peuvent être découvertes qu'une fois développées. "Je travaille à l'aveugle."

Pour une photographe qui travaille à l'aveugle, elle est une artiste qui sait donner à voir.
 

Programme autour de l'exposition :


Des ateliers tout public : découverte du modelage avec la sculptrice Martine Palacio, samedi 4 et dimanche 5 février, de 15 à 17 heures ; découpage-collage sur le thème de la danse avec la graphiste Audrey Bourdon, mercredis 8 et 22 février, de 15 à 17 heures ; atelier photo argentique avec la photographe Carmen de Fontenay, samedi 11 et dimanche 12 février, de 15 à 17 heures. Inscriptions au 05 59 26 28 94 ou à ilargie.taldea@wanadoo.fr. 



Mais aussi… Des petites lectures autour de la tradition carnavalesque avec l'association "Les rendez-vous lecture", le vendredi 10 février, à 17h30. Un atelier de création de masques de carnaval avec l'association Ihauteri et la médiathèque, le mercredi 15 février, de 14h30 à 17 heures. Et une conférence "Nundik, Nora, histoire de danses, de mascarades et mémoire de maîtres à danser", animée par Jon Iruretagoyena (compagnie Maritzuli), le vendredi 24 février, à 17h30.

Albadino8

Dans ses clichés, l'artiste recherche le mouvement, la beauté, la sensualité. ©Gabrielle Duplantier         

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