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La Danse, un miroir de notre société

Le Temps d’Aimer la danse de Biarritz célébrera sa 17e édition en septembre prochain avec sa "plus belle programmation"

Komunikabidea
Le Journal de Pays Basque
Mota
Albistea
Data
2007/06/22

À Biarritz, après la saison estivale vient le temps de la saison culturelle. Parmi les nombreuses manifestations d’envergure qui débuteront en septembre, le festival le Temps d’Aimer la Danse est un événement majeur dans le calendrier.

Festival majeur

Plusieurs raisons à cela : le festival s’inscrit dans la longévité en présentant cette année sa 17e édition et le Temps d’Aimer la danse a aujourd’hui un rayonnement médiatique égal au Festival International du Programme Audiovisuelle (FIPA). Une place particulière aussi et tout simplement parce que la manifestation traite la Danse dans tous ses états. Un art beaucoup moins exposé dans la région que la musique, et qui trouve avec les dix jours du festival biarrot une scène d’expression unique au Pays Basque.

La ligne directrice de Filgi Claverie depuis qu’il réalise le programme du festival : "tout un monde de danse à Biarritz. Pour se rencontrer et échanger, mais surtout pour notre plaisir de spectateur. Car c’est là notre unique ambition : préserver un espace pour le bonheur que nous procurent les danseurs et les chorégraphes". Avec cette année des compagnies et des chorégraphes venant du Sud de l’Europe, d’Inde, du Brésil, du Burkina Fasso, d’Argentine, du Pays BasqueŠ le Temps d’Aimer est plus que jamais cette fenêtre sur les écritures chorégraphiques des Sud faites pour le bonheur des yeux. De tous les pays, mais aussi de toutes les époques, du ballet classique au hip-hop en passant par du fandango revisité, la danse dans sa diversité ne fait plus qu’une sur la scène biarrote.

Les messagers de notre temps

Si elle est un plaisir pour les yeux, la danse reste avant tout un langage. Une forme d’expression miroir de notre monde avec "des artistes qui sont le reflet de notre société". Et cette année plus que les autres Filgi Claverie a "l’impression de l’ouverture d’un dialogue sur cette société entre les chorégraphies élaborées et le public. Les artistes sont marqués par ce qui se passe sur notre planète. Ils sont là pour nous donner du plaisir, mais ils sont aussi là pour nous dire attentionŠ Pour qu’au milieu des tempêtes de toutes sortes qui habitent la planète bleue, nous puissions garder l’espoir d’un futur meilleur."

Les "messagers" présents à Biarritz en septembre auront pour nom Frédéric Flamand, Paulo Ribeiro, Rukmini Chatterjee, Itzik Galili, Eva Yerbabuena, Miguel Robles, Nacho Duato, Irène TassembedoŠ pour les plus connus. Chacun d’entre eux mériterait que l’on s’attarde sur leur parcours et le temps venu, le Journal se penchera plus longuement sur tous ces artistes aux influences larges et aux talents manifestes. La jeune génération sera aussi présente, avec une très forte influence hip-hop. "Sans doute le langage de demain, le langage de beaucoup de jeunes vers qui nous devons aller", explique Filgi Claverie.

Le Temps d’Aimer la danse sera bien évidemment l’occasion d’une fête dans tout Biarritz, avec les désormais très courues répétitions publiques, les scènes ouvertes et aussi la fameuse Gigabarre sur le promenoir de la grande plage.

Ú Le Temps d’Aimer la danse

A Biarritz du 7 au 16 septembre.

Rens. www. letempsdaimer.com.

Réservations 05 59 22 44 66, réseau Ticketnet/Virgin-Leclerc 08 92 69 70 73, et Fnac-Carrefour 08 92 68 36 22


Rugby et danse feront-ils bon ménage ?

Le premier jour du festival correspondra au premier jour de la Coupe du Monde de Rugby qui se déroulera en France. Un événement parallèle qui inquiète légèrement Jakes Abeberry qui espère, au vu de l’intérêt de ce sport dans la région, que "le public ne sera pas monopolisé par l’événement rugbystique". Filgi Claverie en "grand spécialiste de la balle ovale" pense avec humour que "la France n’ira pas très loin" et que les gens seront alors plus disposés à venir apprécier la danse. Ce dernier a cependant avoué "qu’il a cherché à monter un spectacle de danse sur le rugby pour l’ouverture du festival", mais ce sport ne semble pas inspiré à l’heure actuelle les chorégraphes.

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