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La danse, passerelle entre les peuples

"Le Temps d'aimer la danse" sera ouvert aux pays du monde entier. Les Pays-Bas seront particulièrement à l'honneur

Les Pays-Bas seront particulièrement à l'honneur lors de la 22e édition du Temps d'aimer la danse, qui se tiendra du 7 au 16 septembre à Biarritz, avec 51 rendez-vous au programme, en salle ou en extérieur. Quatre compagnies originaires de Hollande seront à l'affiche du festival, à commencer par le Dutch National Ballet, qui, le 7 septembre à la Gare du Midi, rendra hommage à Hans Van Manen pour ses 80 ans. Le danseur et chorégraphe Thierry Malandain, directeur artistique du festival, s'en réjouit : « S'imposant parmi les plus grands chorégraphes de la deuxième moitié du XXe siècle, il est l'un des premiers à avoir allié la danse moderne au ballet. »
Egilea
Emmanuel Planes
Komunikabidea
Sud Ouest
Tokia
Biarritz
Mota
Albistea
Data
2012/07/04
Lotura
Sud Ouest

« Ouverture en fanfare »

Un autre temps fort sera, dès le lendemain 8 septembre, la présence dans le même lieu de la Batsheva Dance Company, venue d'Israël. Et, le même soir au Casino municipal, la compagnie de Luc Petton présentera « Swan », sa dernière création : une version très libre du célèbre « Lac des cygnes », avec des cygnes en chair et en os qui succéderont aux oiseaux de l'an dernier. « Avec cette ouverture en fanfare, il est important de réserver tôt sa place », prévient Jakes Abeberry, président de Biarritz Culture (1).

Pour le reste, la programmation sera, comme d'habitude, très éclectique. « Toutes les danses seront reines », souligne Thierry Malandain. Certains spectacles interrogeront le monde où l'on vit, d'autres se rattacheront à un registre plus intime. Outre les Pays-Bas et Israël, l'Italie, l'Afrique et l'Inde donneront à ce Temps d'aimer un caractère réellement international : la danse comme trait d'union entre les nations, entre les peuples. Et la Compagnie nationale de danse d'Équateur sera le symbole des liens tissés par Biarritz avec l'Amérique latine, grâce au Foro.

Chorégraphes au féminin

Parmi les spectacles qui devraient mériter le détour, « D'indicibles violences », première partie d'une « Trilogie de la chair », du chorégraphe nantais Claude Brumachon. Elle sera créée à Biarritz.

Quatre femmes chorégraphes présenteront un spectacle : Germaine Acogny, qui vient du Sénégal, où elle a monté une réplique de l'école de danse de Maurice Béjart, Andrea Sitter, la Basque Pantxika Telleria et Anne-Marie Porras. « Venues de traditions de danse différentes, elles vont au-delà de la danse, avec les mots », note Thierry Malandain.

Le directeur du Ballet Biarritz présentera, pour sa part, quatre pièces (« L'Après-midi d'un faune », « Boléro », « Le Spectre de la rose » et « Une dernière chanson », qui est aussi sa dernière création) sur un nouveau lieu : l'esplanade de la Cité de l'Océan.

Outre les spectacles du soir, le Temps d'aimer proposera aussi durant la journée des rendez-vous gratuits en plein air où se produiront de jeunes compagnies. Et sur le promenoir de la Grande Plage, l'inévitable Gigabarre sera, une nouvelle fois, une large invitation à la danse.

(1) Locations à l'Office de tourisme de Biarritz (tél. 05 59 22 44 66), à la Fnac, Virgin, Carrefour, au centre Leclerc. Internet : www.letempsdaimer.com.

« Swan », la dernière création de Luc Petton.

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