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La compagnie Maritzuli revient, côté Ikastola...

Côté cour, côté jardin... sera présenté à Anglet pour Kimua ikastola

Komunikabidea
Le Journal du Pays Basque
Mota
Albistea
Data
2005/02/10

Côté courŠ côté jardinŠ sera présenté le 6 mars à la salle Saint-Jean d’Anglet pour l’Ikastola Kimua. Un spectacle qui revisite les danses traditionnelles en puisant dans leurs histoires.Dans Côté courŠ côté jardinŠ, Claude Iruretagoyena, et la Compagnie Maritzuli ont concocté un spectacle en "deux temps, et trois mouvements". Quarante danseuses et danseurs, 150 costumes des XVIe et XIXe siècles. Un spectacle qui annonce l’histoire de la danse en Pays Basque.Côté cour, il y a d’abord ces unions simples et raffinées entre la danse "Paysanne" et la danse de Cour qui se sont mutuellement influencées. Vestiges de ces métissages, on trouve la célébration au XVIe siècle de la fête Eguski Jaia en Biscaye. On trouve aussi la Pamperruque, célèbre danse bayonnaise du XVIIIe siècle.Côté jardin, il y a les reflets d’unions à la fois savantes et élaborées qui font la renommée et l’orgueil de la tradition populaire basque.Témoins de cette rencontre entre des maîtres à danser et des échanges entre maîtres qualifiés qui ont enseigné dans les régiments "la danse par principe" tout au long du XIXe siècle, on retrouve les danses traditionnelles de Soule et de Basse Navarre.Voilà pour les deux parties distinctes d’un spectacle qui promet d’illustrer ces deux aspects historiques, avec toujours le regard contemporain de Claude Iruretagoyena. Entre l’art populaire basque et les usages "côté cour", il est bon de rappeler qu’en 1661, un certain Louis XIV, aussi appelé "le roi qui danse", créa avec Lully, bien avant l’académie des lettres, l’académie royale de danse. Cette institution, missionnée pour recenser, normaliser et créer un répertoire chorégraphique unique, a fait appel à des maîtres de danse venus d’horizons divers parmi lesquels les danseurs basques figurèrent nombreux et en bonne place. C’est ainsi que naquit le ballet pré-classique, duquel nous conservons comme témoignage notable "pas de basque" et "saut basque". L’art populaire contribue ainsi à l’enrichissement et à la définition des futurs canons du langage de la danse. Et puis, lors des fêtes que Bayonne organise pour des réceptions de personnalités politiques ou militaires, le corps de ville y fait exécuter une danse aux allures princières, spécialement créée pour ces occasions et inspirée de ce qui se fait à la cour, la Pamperruque. Une idée de retour des danses de la cour vers les danses populaires, côté jardin...

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