La compagnie Elirale entre scène et rue

Intitulé Gorpitz 2, il verra son aboutissement à l'automne 2012. Pour l'heure, les danseurs qui ont travaillé pendant une semaine en résidence à la maison des associations Jauregia, fin octobre, en sont encore à leurs premiers pas. Mais des moments magiques de grâce, de beauté et de poésie sont déjà en germe.

La chorégraphe Pantxika Telleria a « filé » l'ébauche de cette nouvelle pièce autour de la notion de lien entre le corps et le mot. « Sous l'influence des mots, dans un aller-retour permanent entre rythme et tension, des corps enfermés dans le même espace physique se mettent en mouvement », explique Pantxika Telleria.

« Les langages du corps et du mot fusionnent et, par conséquent, évoquent tous deux le besoin de l'autre », précise-t-elle. Lorentxa Iturralde, Eneko Gil, Jose Cazaubon, Joxelu Berasategi en seront les interprètes.

Soutenue par la mairie d'Ascain, la Communauté de communes Sud Pays basque, l'inspection académique, la Drac et l'Office public de la langue basque, la compagnie Elirale, qui a vu le jour en mars 2001 et qui depuis 2009 a posé ses valises à Ascain, est en recherche perpétuelle pour développer un langage chorégraphique original.

Et les projets ne manquent pas. Notamment avec un déplacement prévu à Berlin le 11 décembre prochain pour présenter Gorpitz 1 ou avec une résidence à Biarritz dans le cadre d'un accueil studio par le CCN Ballet Biarritz de Malandain, au cours de l'année 2012, pour créer Gorpitz 2.

Pantxika Telleria avec les interprètes et auteurs de Gorpitz 2, le nouveau spectacle de la troupe, en préparation. Photo A.D.