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La 20e édition réussie du festival biarrot

Egilea
Camille Boulongne
Komunikabidea
Sud Ouest
Tokia
Biarritz
Mota
Albistea
Data
2010/09/21

Après dix jours de spectacles infiniment variés, c'est avec un plaisir certain que Jakes Abeberry et Thierry Malandain ont dévoilé hier le bilan chiffré de la 20e édition du Temps d'aimer qui s'est conclue dimanche avec la Trisha Brown Company (lire ci-dessous) : 52 rendez-vous, 10 650 spectateurs dans les salles soit un taux de remplissage de 74,64 %, 9 000 pour les spectacles en plein air (ouverture au Port-Vieux, gigabarre, scènes ouvertes…), une centaine pour les conférences, 300 pour le documentaire diffusé à la médiathèque, 250 à la soirée au Royal… « Soit au total 21 330 personnes qui ont participé au festival d'une manière ou d'une autre », a ainsi précisé Eloixa Ospital, chargée de communication.

En plus de cette très bonne fréquentation, supérieure à celle de l'an passé (17 610 spectateurs), Jakes Abeberry, président de Biarritz Culture et l'un des fondateurs du festival, très fier du lancement de « ''La Gazette du festival'', un plus pour ces 20 ans », a salué « la couverture médiatique particulièrement intéressante » de cette édition anniversaire, tant localement que nationalement avec la venue à Biarritz de 21 journalistes de médias nationaux, en pleine Biennale de la danse de Lyon.

Effort sur les prix

« C'est valorisant et flatteur pour ce beau festival, éclectique, ouvert à tous les styles de danse, avec des publics différents à chaque fois, a-t-il souligné. Nous avons fait un effort sur les prix pour proposer des places à 20 euros maximum. Si nous les avions vendues aux tarifs habituels, nous aurions 32 000 euros de plus dans nos caisses. Dans un budget très tendu, ce n'est pas rien. L'équilibre sera difficile à atteindre mais on fera tout pour le retrouver. Nous avons envie de continuer sur ces pas-là, de faire au moins aussi bien. »

Saluant « un bilan positif avec une bonne fréquentation », Thierry Malandain, directeur artistique du festival, annonça déjà pour la prochaine édition le Ballet de Monte-Carlo en ouverture, le retour, mais cette fois au Colisée, de Sébastien Perrault remarqué mercredi dernier lors des Scènes ouvertes, une création de Guillaume Bordier, ancien soliste du Béjart Ballet Lausanne, et, « normalement », une création de la compagnie de Hip-hop Révolution au casino.

Relevant « l'appétit du public pour les choses exotiques, un peu plus lointaines », le chorégraphe promit d'essayer de répondre à cette attente, « mais il y a la question du coût », rappela-t-il, précisant, par exemple, que si le festival avait pu accueillir en clôture la compagnie new-yorkaise Trisha Brown, c'est qu'elle venait directement de la Biennale de Lyon et que les frais étaient partagés avec Arcachon où la troupe se produit demain.

Ballet Biarritz ne devrait pas figurer à l'affiche de l'édition 2011. La compagnie a déjà une quarantaine de dates programmées avec sa dernière création, « Roméo et Juliette », à commencer par le Luxembourg, les 15 et 16 octobre prochain. Passage à Biarritz le 20, 21 et 22 décembre. La location est déjà ouverte.

 La Trisha Brown Company a conclu cette très belle édition dimanche à la Gare du Midi.  photo dr

La Trisha Brown Company a conclu cette très belle édition dimanche à la Gare du Midi. photo dr

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