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"Kadira", prétexte pour s’ouvrir aux enfants

Le Festival Le temps d’aimer présente aujourd’hui le nouvelle création de la luzienne Pantxika Telleria à Biarritz

Komunikabidea
Le Journal du Pays Basque
Mota
Albistea
Data
2005/09/10

"Je me suis dit que ce serait une manière de montrer à ma nièce et à ma fille ce qu’est la danse contemporaine", raconte la luzienne. Comment faire aimer ou, du moins, faire connaître ce qu’elle fait à des enfants de plus de trois ans, c’est ce à quoi elle a essayé de répondre dans ce spectacle d’une demi-heure, préparé avec Célia Thomas dans le rôle d’assistante et Anne Lacoste pour la mise en scène.



Une histoire simple, des danseurs à l’allure amusante et une chaise, il ne lui a fallu rien de plus pour transmettre ce qu’elle souhaitait. Un homme, Cyril Geeroms, et une femme, Aurélie Genoud, entrent dans le jeu d’une histoire amoureuse. "Cyril est plutôt grand a un visage doux et ressemble à un nounours. Quant à Aurélie, elle a des allures de clown", décrit la chorégraphe.



Et la chaise ? Elle est tout sauf une chaise. Caisse enregistreuse, voiture, bateau, elle sert à tout représenter, d’autant plus qu’elle est le seul élément de décor. Elle est surtout un prétexte. Elle relie la chorégraphe au jeune public. "La chaise est une sorte de doudou qui m’a permis de me sentir plus sûre face aux enfants". Par ce qu’un enfant, c’est bien connu, il dit la vérité. Quand un spectacle ne lui plaît pas, il le fait savoir.



Moments visibles



Ces spectateurs exigeants en auront pour leur billet. En tout cas, c’est ce qu’espère la chorégraphe: "nous avons essayé de mettre en scène certains moments visibles qui se rapprochent du mime. Ce n’est pas pour autant que le spectacle est facile ou pauvre du point de vue chorégraphique", remarque l’artiste. "Le but n’était pas de leurrer les enfants sur ce qu’est un spectacle de danse".



Soucieuse, elle l’a aussi été avec la musique, "les danseurs sont accompagnés au piano d’une musique poétique qui ressemble à celle des films muets". Au clavier, Pascal Sévajols entonnera des airs qui rappellent les films de Charlie Chaplin. Place donc aux gestes et aux mouvements. La simplicité et la pureté du mouvement, elle y pensait déjà dans son précédent spectacle, alors que l’idée de ce dernier germait. Elle présentait alors Hiruki-Lauki, un spectacle d’improvisation. Grâce à ça elle a connu Cyril Geeroms. Alors le spectacle actuel vient comme une continuité. Une réflexion de plus, un pas de plus dans son parcours de danseuse et d’actrice de la vie culturelle locale. En 2001 elle a créé sa propre compagnie EliralE, "un faux anagramme de mon nom, Telleria", explique-t-elle. En 1998, elle intègre Biarritz Culture et devient attachée aux relations avec le public.



Avant d’en arriver là, elle a touché un peu à tout : danse traditionnelle, jazz, classique puis contemporaine. Acceptée au Conservatoire National Supérieur de Musique et Danse de Paris, elle finit par obtenir le Diplôme d’Etat de Professeur de Danse, en 1996. Munie de ce bagage, elle appartient, aujourd’hui, à la scène basque de la danse contemporaine qui n’a, du reste, "rien à envier aux créations des autres pays", d’après elle.







Impros de danse à l’épreuve

L’improvisation revient petit à petit sur la scène de la danse. Demain, à 21h, les improvisateurs vont se mesurer dans la salle des Ambassadeurs du Théâtre du Casino Municipal. Huit danseurs vont y participer et le rythme sera donné par Garazi Philanthropik(e) Orkestra. L’arbitre sera Pantxika Telleria. Les paris sont ouverts. L’improvisation remplit une fonction essentielle dans le processus de création, comme dans le travail des danseurs qui apprennent à s’abandonner à leur instinct et à leur imaginaire. Biarritz Culture a voulu la proposer au public du Temps d’Aimer sous une forme originale et ludique, celle des matchs d’improvisation en théâtre. Quatre danseurs de compagnies de la région s’affronteront, tantôt par équipe, tantôt seuls, sur des périodes de 1 à 3 minutes. C’est le public qui sera juge de leurs performances en votant à l’aide de cartons de couleur. Il devient alors investi d’un rôle d’ordinaire réservé aux maîtres.



Douceur et rumbas au Casino



Ce soir, samedi, le chorégraphe Cesc Gelabert et la styliste Lydia Azzopardi apporteront la touche colorée du festival. Le rendez-vous est donné à 19h au Casino Municipal de Biarritz. Cesc Gelabert est un des danseurs et chorégraphes les plus significatifs de la danse contemporaine espagnole. Artiste aux multiples facettes, mais toujours en adéquation avec son temps, il a contribué à créer une culture de la danse en Espagne. Il réfute l’adhésion à un mouvement et propose une danse propre, fruit d’un long parcours professionnel et d’une grande passion. Ses chorégraphies prennent toujours comme point de départ des symboles ou références historiques et se caractérisent par un langage clair, compréhensible où chaque geste naît d’une intention ressentie. Créé à partir des partitions de Pascal Comelade qui souhaitait rendre hommage à Erik Satie, Psitt !! Psitt !! reprend les indications de caractère que Satie annotait pour les interprètes de ses oeuvres. Quant à Viene regando flores desde la Habana a Moron, le cuarteto cubain Cuarteto Timbancó en direct sur scène porte par ses rumbas, boleros, sones et mambos la chorégraphie vers une danse sensuelle et spontanée.





Les Pink Floyd revisités à Biarritz

Une relecture des Pink Floyd par un ballet... Il fallait l’oser. Asami Maki Ballet Tokyo l’a fait. Lundi 12 septembre, à la Gare du Midi, il se produira à 21h avec l’oeuvre Pink Floyd Ballet. Roland Petit a remonté le Pink Floyd Ballet pour cette compagnie japonaise stupéfiante. Pour sa venue à Biarritz, il a choisi comme solistes Isabelle Ciaravola et Benjamin Pech, Premiers danseurs du Ballet National de l’Opéra de Paris. Fondée par Akiko Tachibana, pionnière de la danse classique au Japon, et par sa fille Asami Maki en 1956, la compagnie Asami Maki Ballet Tokyo (AMBT) s’est rapidement affirmée comme la première compagnie japonaise en son genre. Aujourd’hui, l’AMBT se veut une compagnie de ballet de haute performance technique et artistique. Son ambition est de développer davantage son répertoire classique, mais aussi de répondre aux créations de commande, d’encourager le public japonais à découvrir la magie du ballet et de collaborer avec les artistes de renom international.



Le flamenco au rythme du hip-hop

La création recherche, elle métisse. Ici, elle donne un résultat surprenant lorsque le flamenco se lie aux rythmes des rues. Dimanche, à 19h, au Casino Municipal, Cruceta Ballet Flamenco propose En Rojo Vivo.. La pièce montre une pluralité qui a souvent inspiré l’auteur, intégrant plusieurs langages corporels et musicaux : flamenco-musique électronique, flamenco-hip-hop, flamenco- flamenco. Ces différents modes d’expression cherchent un dénominateur commun où ils pourraient se fondre. En rojo vivo, en tant que pièce chorégraphique, établit un lien étroit entre la musique et le mouvement. Le spectacle y prend tout son sens. Deux mondes musicaux opposés sont mis en scène (musique flamenco et musique électronique) et ce de différentes manières : soit, la frontière entre ces deux univers est effacée ; soit, au contraire, les différences sont accusées. Le Dj est le maître d’¦uvre dans ce mixage des tendances. Natif de Madrid, Mariano Cruceta, le chorégraphe s’est formé au flamenco classique et fut très vite remarqué par sa créativité et son langage chorégraphique personnel. Depuis maintenant quatre ans, Mariano Cruceta est chorégraphe, interprète et directeur artistique du Cruceta Ballet Flamenco.

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