«Joanikot» sur ses terres

À la suite de plusieurs discussions entre les organisateurs locaux de cette fête, la quasi-totalité des acteurs de la pastorale feront route le samedi 9 septembre à bord de deux bus affrétés pour que les acteurs puissent donc livrer une troisième prestation de la pastorale Joanikot. Celle-ci aura lieu à 11 heures à la salle de spectacle Baluarte, d’une capacité de 1 500 places assises. « Nous nous sommes vus [les acteurs, NDLR] vendredi 25 août pour discuter des dernières mises en place pour le transport, l’hébergement et les repas », explique Allande Garicoix, coprésident d’Agota, l’association de la pastorale. La journée sera ponctuée par un passe-rue à 10 heures.

Rendez-vous avec l’histoire

Alors que la ville aura pris des allures de cité médiévale, les acteurs de la pastorale revêtiront à nouveau leurs costumes avant de monter sur scène, à 11 heures pour une performance quasi à l’identique des précédentes.

« Ce vendredi, nous allons répéter une dernière fois à la salle d’Alçay car, suite à l’absence de certains acteurs, nous avons revu certaines scènes », confirme Allande Garicoix. À l’issue du spectacle, les acteurs prendront un repas en commun à 15 heures, avant de prendre le chemin du retour.

Cette sortie, loin d’être anodine, s’inscrit dans un cadre historique particulièrement propice puisque les trois quartiers de Pampelune fêteront, comme chaque année, leur réunification du 8 au 11 septembre prochain. « Joana Etxart, l’auteur, et Ihitz Iriart, qui a entraîné les chanteurs aux côtés de Jean-Louis Aramburu, ont des contacts avec des personnes de Pampelune et elles ont donc vendu un peu ce spectacle », confie Allande. « Notre pastorale se passe dans les années 1500 et cela plaisait aux organisateurs de cette fête. »