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Jeunes chorégraphes basques à Berlin
Après avoir fait appel aux subventions publiques, c’est vers les fonds privés que se tourne l’association, en proposant son projet sur le site Kisskissbankbank. Le principe est simple : le visiteur peut y faire faire des dons à partir de 5 euros pouvant aller jusqu’à 1 000 euros, et se voit proposer des contreparties telles que des affiches, un pass pour le festival, ou encore une formation à la danse par l’un des chorégraphes (pour les dons les plus importants).
Féminité et jeunesse
Pour parler plus précisément de la programmation de ce festival, celle-ci sera essentiellement axée sur la femme et la jeunesse. La première journée, celle de la femme, réunira trois danseuses, Natalia Monge, Noemi Viana et Idoia Zabaleta, une écrivaine, Itxaro Borda, mais aussi deux hommes, le chorégraphe Natxo Montero qui animera un atelier de danse contemporaine, et le musicien Laurentx Etxemendi.
Pour ce qui est de la jeunesse, soit la journée du lendemain, deux projets lui sont particulièrement dédiés, celui de Mikel Aristegi, Wie Eine Grosse Familie, qui met en scène quatre danseurs, dix adolescents et trois musiciens ; et celui de Pantxika Telleria, Gorpitz 1, une création jeune public déjà vue en Pays Basque Nord, mais inédite à Berlin.
Parce que l’ambition de ce festival, au-delà de la danse contemporaine, “est de présenter l’actualité de la culture basque loin des clichés connus et quelques tendances artistiques qui se développent ces dernières années”, la présence des danseurs et chorégraphes Noemi Viana et Natxo Montero devrait être particulièrement remarquée.
Focus
Noemi Viana et Natxo Montero. Deux styles plus que différents, mais qui ont en commun de secouer l’univers de la danse. Noemi Viana, résidant à Donostia, a beaucoup travaillé avec la compagnie Ertza et son chorégraphe Asier Zabaleta. Si elle se produit partout dans le monde, elle participe à de nombreux projets en Pays Basque. A Berlin, elle présentera un duo avec Jesus Rubio, PI-20, perturbant, interrogateur et puissant par sa musique (hip-hop de rue), et par son processus onirique qui ne souffre pas d’explications, selon ses interprètes.
Quant à Natxo Montero, qui est entré dans l’univers de la danse basque par la porte de la tradition, il livrera une pièce intitulée Carni Qualita di Prima, qui l’éloigne totalement de ses débuts. Avec sa partenaire Patricia Fuentes, il approche le corps humain comme de la viande, dans un rapport tactile et brutal à la peau de l’autre. Une pièce qui vient titiller le corps endormi du spectateur.
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