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Ixtorio Mixtorio : un joyeux tintamarre dansé “par et pour les enfants”
Voilà 15 ans que le danseur et chorégraphe décide de monter un spectacle autour des enfants, jetant par là les bases de la compagnie Maritzuli : “J’ai voulu briser les clichés. On entend souvent que ce ne sont pas de vrais spectacles, qu’il n’y a pas la qualité que l’on attend d’une représentation.” Aujourd’hui, Ixtorio Mixtorio, ce sont 90 enfants âgés de 6 à 16 ans des troupes de danse Erraiki de Béhobie, Xinkako de Bidart et Maritzuli de Biarritz, autour d’une chorégraphie en perpétuel mouvement de Claude et Jon Iruretagoiena. Le tout sur une musique d’Aitor Furundarena et des poèmes d’Itxaro Borda.
Jeu, carnaval et mythologie
Les chorégraphes prennent le parti pris de scinder le spectacle en trois tableaux, empruntant à trois thèmes fondamentaux de la culture basque que sont le jeu, le carnaval et la mythologie. “La scène devient l’endroit du jeu, tout s’y organise. Les rivalités apparaissent entre les enfants qui se disputent l’espace, on pique la place aux autres. En fait, on court, on chante, on crie”, développe le chorégraphe. Il s’est également attaché à la vision portée par les enfants sur le carnaval au Pays Basque : “Nous, en tant qu’adultes, on va se pencher sur les origines, la symbolique. Mais pour un enfant, le côté extraordinaire (les géants, les grosses têtes) ressort.” Parce que les chérubins sont les maîtres de ce spectacle, le tableau suggère une effervescence constante, un grouillement de bruits et d’énergies, au rythme soutenu. “Un gros sac de confettis”, comme aime à le dire l’instigateur du projet.
Ixtorio Mixtorio, c’est aussi une plongée dans le rêve, dans un monde fantasmagorique. Claude Iruretagoiena confronte les enfants à l’imaginaire des contes et légendes basques, aux lamina, à la figure prépondérante de Mari.
“Un gros bluff”
“Ce spectacle, c’est un gros bluff. On amène le public dans les rêves. Pendant une heure et demie, ils oublient ce sur quoi ils sont assis.” Un gros bluff où le coffre de costumes – 250 au total – joue beaucoup, le visuel revêtant un aspect majeur dans l’œuvre des Iruretagoiena.
C’est une envolée magique qui attend donc le public le samedi 27 avril à 20 h 30 au mur à gauche de Bidart. Les places sont en prévente à Elkar à Bayonne et à l’office de tourisme de Bidart à 8 euros, le jour même à 10 euros.
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