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Ils dansent sur le fil des mots

Jeudi 10 janvier, la salle Jauregia de la Maison des associations n’était pas seulement le lieu où la compagnie Elirale a l’habitude de répéter ses spectacles : à l’occasion d’une conférence de presse, c’était aussi l’endroit que la chorégraphe Pantxika Telleria avait choisi pour parler de sa dernière création, « H. ».
Egilea
Annie Dumay
Komunikabidea
Sud Ouest
Tokia
Ascain
Mota
Albistea
Data
2013/01/18
Lotura
Sud Ouest

La première avait eu lieu en septembre 2012, dans le cadre du festival « Le Temps d’Aimer » à Biarritz. La prochaine représentation aura lieu à Sare, vendredi prochain ; programmée par Kultura Bidean (Sur les chemins de la culture) que soutient l’Agglomération Sud Pays basque, elle ouvrira la nouvelle saison de la compagnie. En outre, six séances scolaires permettront aux élèves des écoles du territoire, déjà sensibilisés en amont, de découvrir le spectacle toute la semaine.

L’enfant incompris

« H. » repose sur la rencontre de deux textes : « Himalayajavakaputazidiburrina » d’Amaia Hennebutte-Millard, enseignante à l’ikastola d’Ascain, et « Beste Bizitza » (Une autre vie) de l’écrivain Ur Apalategi. « J’ai choisi de mettre ces deux livres en regard : l’histoire de l’enfant incompris dans un monde qui se déshumanise d’Amaia et le personnage de Jaione, créé par mon compagnon qui parle d’un moment de la vie d’un couple » raconte Pantxika Telleria. « H. traite ainsi de la confiance dans la vie qui tourne et de l’importance d’assumer les moments les plus difficiles de notre existence. Il y est question de notre humanité comme d’une réponse aux vertiges du vide qui nous emplissent. » L’évolution des danseurs au milieu de structures métalliques, comme dans autant de sas symboliques à traverser, fait partie intégrante de cette dramaturgie. « J’ai eu envie de redistribuer les cartes et de proposer un autre chemin. Un chemin dans lequel on a été un peu perdus » précise Pantxika Telleria en parlant de la difficulté pour des chorégraphes de porter un texte.

« Il y a un décalage entre les mouvements du corps et la narration. Avec le concours de Kristof Hiriart, de la compagnie Lagunarte, on a entamé un travail autour du souffle et de la voix. Au-delà de la performance, c’est ce qu’on va poser dans les têtes et dans les cœurs de chacun de nous qui importe. »

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