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Hartza, hiruburuak, sorginak et joaldunak, tous de sortie pour Donibane Ziburu

Egilea
Joana Irigarai
Komunikabidea
Le journal du Pays Basque
Mota
Albistea
Data
2010/02/02

Force est de constater que depuis 30 ans, des liens étroits se sont tissés entre les associations culturelles de Saint-Jean-de-luz et Ciboure. «Depuis quelques années on va même au-delà soulignent les jeunes femmes (moyenne d'âge 23 ans) qui mènent la barque aujourd'hui : nous collaborons avec Gazteiz, Usansolor, les Buru Handi de Cambo, Armi Arma Zirkoa, Pumpeka...»

Toutes pour un San Pantzar

Car les jeunes femmes ne sont pas dupes : l'union fait la force. «Nous ne sommes que cinq pour tout organiser alors nous collaborons avec le maximum d'associations. Cela nous a permis, au fil des années, d'ancrer la manifestation dans les habitudes des deux villes». Et en terme d'organisation, il n'est pas aisé de faire front sur les deux communes, «cela multiplie les démarches, les lieux, les autorisations. Malgré cela, les Ihauteriak se perpétuent, se maintiennent, s'adaptent aux époques car il est difficile de maintenir la tradition, il faut stimuler continuellement».

Car le constat leur semble clair, sans la création de l'association il y a 30 ans, aujourd'hui «il y aurait un défilé de carnaval `vénitien', pas de SanPantzar - cette année jugé par les jeunes bertsulari de Donibane -, pas de Sorgin Gaua, pas de personnages traditionnels. Nous sommes là pour le rappeler même si nous sommes ouvertes aux autres formes de déguisements. Nous donnons même un thème, cette année c'est `le ridicule ne tue pas'».

Comme beaucoup d'associations culturelles, les jeunes femmes ont été et seront confrontées à la question de la transmission, les Ihauteriak restant une affaire de jeunes adultes.»Cela devient un problème, les jeunes générations sont motivées pour faire la bringue mais l'esprit associatif se perd, c'est un soucis pour toute organisation. La Playstation est en train de tuer les Ihauteri proclament-elles en rigolant».

Tour d'horizon avec les Hiruburu

L'association luzienne de culture basque Begiraleak (qui fête ces 75 ans cette année) est partie d'un constat : il manquait une danse au répertoire traditionnel pour fêter les Ihauteri... Les Ihauteri de leur ville plus précisément. Qu'à cela ne tienne. Ils l'ont présenté samedi pour Hartzaren eguna : Hiruburu est leur nouvelle création. Une danse sensée où de nouveaux personnages les Hiruburuak et leur chef de bande le Zibuloia (de «Zibu»-ru, «Lohi»-zune) jouent les «Begirale» vigiles de la tradition, de la langue regardant simultanément le passé, le présent, le futur d'Euskal Herri. Une chorégraphie agrémentée d'une musique originale et d'un hymne (destiné à ceux qui ont perdu leur basquitude) où simplicité rime avec qualité. Car Hiruburu a gagné cela, en associant des costumes, conjuguant des pas et, des airs connus de tous et s'inspirant de chaque province, elle saura se faire une place dans la tradition, sans heurter les esprits. Le plus naturellement du monde elle rejoindra le répertoire des danses car c'est un peu comme si elle avait toujours existé. Légitime et légitimée, de génération en génération, elle se transmettra, pour sûr. Cette première de samedi aura séduit et convaincu le public averti. Dès vendredi rebelote, les Hiruburuak seront présents pour accueillir l'arrivée du défilé des Sorgin à 21 h 00 à la place de Ciboure. Sans nul doute, ils sauront séduire ces demoiselles à la coiffe surannée. Chapeaux bas.

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