Grâce et popularité à Biarritz :le Temps...de dresser le bilan

Après deux semaines de spectacles éclectiques, le Temps d’Aimer s’achève sur une note optimiste

Le Temps d’Aimer, cuvée 2004 c’est d’abord "une des meilleurs éditions que l’on est connu" affirme Jakes Abeberry, président de Biarritz Culture, lors de la conférence de clôture du festival, hier à Biarritz. "On a présenté tout ce qui se fait dans la palette de la danse actuelle", précise-t-il, sans doute le coeur un peu gros de voir s’achever un festival qui marque indéniablement la vie artistique biarrote chaque fin d’été.



Une réussite certaine que vient confirmer un peloton de chiffres fourni par les organisateurs. Ainsi ce ne sont pas moins de 15681 spectateurs (la précision artistique sans doute) qui ont participé du regard ou du geste aux manifestations du festival. Les salles de la Gare du Midi, du Colisée, ou encore du Bellevue ont accueilli plus de 8000 personnes pendant que près de 7000 amateurs de Gigabarre, stages et autres bals (dont la formule sera peut être réitérée) se faisaient parfois "violence" pour pouvoir se prendre, l’espace d’un instant, pour une de ces étoiles qui brillent bien trop haut pour le commun des mortels. Des chiffres en hausse par rapport à l’année 2003. avec une augmentation des "tarifs découvertes" qui confirme l’intérêt grandissant du jeune public.



Côté planches, les regrets se font aussi plus que rare. Toutes les formations ont pu se produire correctement et "il n’y a pas eu de mauvais spectacles" confirme Jakes Abeberry. Cependant certains ont remporté à l’évidence un plus grand succès que d’autre. Le Ballet Biarritz de Thierry Malandain, Ariadone de Carllotta Ikeda ou encore le Ballet de Genêve ont fait honneur à leurs assistances tout comme le Ballet Momboye qui fut aussi "un réel divertissement" selon les propos de Laurence Pékar, directrice du festival. Pas de doute, mis à part les quelques "point négatifs" (comme la mésaventure du Bellevue), le festival a su toucher un public plus jeune et mettre en scène de véritable étoiles...filantes malheureusement.