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Gorpitz, incarnation de la poésie par la danse

Egilea
Carole Suhas
Komunikabidea
Le journal du Pays Basque
Mota
Albistea
Data
2011/04/07
Lotura
Le journal du Pays Basque

La nouvelle pièce en est à ses tout premiers pas, mais le passage de la Korrika l’a obligée à se dresser sur ses jambes. Comme l’explique Pantxika Telleria, la chorégraphe, “même si le travail n’est pas du tout abouti, c’était l’occasion pour nous de travailler avec les gau eskola et d’amener la danse dans la rue, ce qui nous plaît particulièrement car dans le travail de création, il est nécessaire d’avoir une réaction des personnes que l’on cherche à toucher pour cheminer dans la bonne voie”. Ce travail devrait ensuite faire un détour par Herri Urrats et par Euskal Herria Zuzenean. Si Gorpitz en est encore au stade embryonnaire, Pantxika Telleria a pour idée de la faire évoluer en une pièce longue, qui sera présentée sur des scènes de théâtre.

Gorpitz, contrairement aux dernières créations en date d’Elirale, n’est pas consacrée aux enfants mais à un public de jeunes adultes et d’adultes. Mais pour la chorégraphe, il s’agit de la même recherche originelle, elle ne différencie pas les deux publics, même si elle conçoit que le point de vue visuel, “l’emballage”, n’est pas pensé de la même façon selon l’interlocuteur.

Pantxika Telleria a conçu ses mouvements autour des poèmes de Mikel Ibarguren, qui lui a avoué : “Quand j’écris, je sens mon corps très présent”. Gorpitz est donc né de la rencontre de deux artistes bercés par les mots et les sons. Cette poésie contemporaine basque que l’on retrouve dans Gorpitz parle d’une relation brumeuse entre deux êtres, un homme et une femme, incarnée par la danse et par leurs corps. Pour accompagner les mots, du death-metal. Peu commun dans la création chorégraphique, mais Pantxika Telleria explique que “dans l’écriture de Mikel, il y a cette énergie brute que j’ai voulu amplifier par l’énergie binaire dégagée par le death-metal. De la même façon, les deux danseurs de la pièce ont une façon de se mouvoir très forte”. Gorpitz, et les mots prennent corps.

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