Bien avant le final qui rassemblera mardi les 7 troupes invitées, un rassemblement a lieu ce soir

Après la soirée d’ouverture, jeudi soir, avec tous les groupes invités, la "pré-ouverture" mercredi soir avec la compagnie Maritzuli qui marquait les dix ans de Gauargi, le festival bat aujourd’hui son plein.Et un retour sur le site principal du festival, autour du chapiteau d’Espelette qui verra ce matin, dès 10h, un marché artisanal. Tous les groupes défileront ensuite dans les rues, main dans la main, comme pour battre le rappel de la soirée qui s’annonce autour de la "Ronde des nations".Une soirée de gala qui sonne comme une seconde chance pour ceux qui ont raté la présentation des groupes, jeudi soir, ou veulent un aperçu de la soirée de clôture qui comptera également toutes les formations mardi prochain, pour un final en beauté selon l’habitude de Gauargi.

Programme commun

Ce soir, c’est le groupe Eraiki d’Irun qui reçoit. Composé d’enfants de 10 à 15 ans, il interprétera des danses originaires des quatre provinces du Pays Basque sud. Danses du jeu, du défi, des tâches quotidiennes, ou de la guerre, elles évoqueront également la riche tradition du carnaval. Cet ensemble, qui fêtera bientôt ses trente ans, organise à Irun un festival international de danse. C’est à ce titre que des liens ont été noués avec Gauargi, afin de proposer dans les années à venir une programmation en partie commune.

Dans cette attente, les spectacles se succéderont dimanche avec le Sama Ballet du Sri Lanka, les enfants de la ville d’Anseong en Corée du Sud, le groupe Shkolnie Gody de Kamtchatka et les Ukrainiens de Barvinochock, déjà connus du festival.

A Beguios le même jour, c’est la troupe du Mindia de Géorgie, qui se produira alors que les danseurs serbes et monténégrins du groupe Abrasevic investiront la salle Faustin Bentaberry d’Ispoure aux côtés des danseurs basques de Garaztarrak.

Ce n’est que lundi que le Chili entrera dans la danse avec Los Maipucitos de la ville de Maipu, proche de la capitale Santiago. A peine arrivés ils mettront en scène à Cambo plusieurs tableaux évoquant l’histoire des peuples des Andes, Aymaras, Mapuchos et Pascuenses. Des contes et légendes sont mis en scène sous la forme de rondes, jeux, chants et danses.Le tout en musique avec charengo, guitares, flûtes de pan et maracas dont joue aussi cette troupe de 35 enfants âgés de 8 à 15 ans.Une belle rencontre pour le groupe Ezpela d’Espelette qui se produira en préambule, avec sa trentaine de danseurs.