Les coups d'épée ont battu la musique, les coups de feu ont fait sursauter l'assemblée, et les grelots accrochés aux jambes ont continuellement donné le tempo. La dernière partie du spectacle, sorte de bataille enlevée, a enthousiasmé les spectateurs, qui ont accueilli par des applaudissements nourris le chorégraphe Juan Antonio Urbeltz, venu les saluer.
Entre chaque partie dansée, la chanteuse Naïa Robles a offert au public son chant profond, accompagné par l'Otxote Ortzi, un chœur de huit hommes.
Seul petit bémol à cette soirée, l'affluence, plus faible que celle attendue. Selon le président du festival, Xavier Soupizet, environ 1400 places ont été vendues, pour une capacité d'accueil de près de 2700 places.
Voilés et vêtus de leurs peaux de renards, les hommes-bêtes ont fait danser les femmes. © Photo: Arnould Tiffany